Je parle de la femme libanaise qui se dresse tel un phénix face à une réalité marquée par la pauvreté croissante, la tradition et la mentalité patriarcales oppressantes et la corruption rampante des dirigeants de son pays, défiant tout obstacle qui s’élève sur son chemin.
Je parle de la femme libanaise qui se retrouve souvent dans l’obligation de jongler avec les maigres ressources disponibles pour subvenir aux besoins de sa famille et ce, malgré les difficultés économiques qui s’accentuent dans un pays où la richesse est concentrée dans les mains d’une élite politique et économique.
Je parle de la femme libanaise qui refuse de se conformer à toute norme restrictive cherchant plutôt à s’affranchir les chaînes de l’ignorance pour faire entendre sa voix, revendiquer son droit à l’égalité et s’épanouir pleinement.
Je parle de la femme libanaise, symbole de résilience, de guerrière, de détermination inflexible et de courage indomptable qui puise sa force inébranlable dans sa conviction que, même dans les moments les plus sombres, l’espoir demeure.
Que cette journée soit l’occasion de reconnaître et célébrer la contribution inestimable de la femme libanaise à la société , une femme qui incarne l’esprit de lutte et de résistance qui anime le peuple libanais.
Georges Milad Al Maalouf