La mise en place de la décharge de Jdeideh et au loin celle de Bourj Hammoud. Crédit Photo: Libnanews.com
La mise en place de la décharge de Jdeideh et au loin celle de Bourj Hammoud. Crédit Photo: Libnanews.com

Le ministre de l’environnement Nasser Yassine estime que la crise économique constitue une chance pour améliorer l’environnement au Liban.

En ligne de mire notamment la gestion des déchets, une gestion catastrophique qui a induit de nombreuses manifestations par le passé alors qu’aucune solution pérenne n’a pour le moment été adoptée. Pire encore, les sociétés de ramassage des ordures ont quelquefois cessé de fonctionner décrivant les fonds accordés par les autorités publiques comme insuffisants pour permettre le fonctionnement de leurs structures.

La crise aurait réduit le volume total des déchets de 30% à 40%, estime Nasser Yassine, tout en reconnaissant que les décharges sauvages se sont multipliées en raison de la faillite de nombreuses unités de traitement des déchets. Leur nombre dépasserait désormais le seuil symbolique des 800 décharges non-contrôlées.

Le Ministre de l’environnement estime ainsi que le secteur de gestion des déchets devrait être remis aux autorités locales qui ne recherchent pas des profits et se déclare favorable à la conclusion de partenariats entre ces dernières et le secteur privé.

Aussi, un accord visant déjà à recycler le papier pourrait être conclu avec des industriels du secteur. Aussi, certaines municipalités dont celles de Beyrouth ou de Ghobeiri ont mis en place un système de compostage des déchets organiques.

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