Le vice-président du parlement, le député Elias Bou Saab. Crédit Photo: Dalati & Nohra
Le vice-président du parlement, le député Elias Bou Saab. Crédit Photo: Dalati & Nohra

Le vice-président de la chambre, le dépité Elias Bou Saab, a annoncé que les commissions parlementaires mixtes ont adopté les textes relatifs à l’instauration d’un contrôle formel des capitaux. Pour rappel, l’ABL a mis en place en novembre 2019 un contrôle informel des capitaux.

Cependant, si la mise en place d’une telle mesure est recommandée par les institutions internationales, les experts légaux soulignent que des mesures accordant l’immunité aux banques ont été insérées dans la loi. Aussi, aucune garantie n’est accordée aux déposants par rapport aux différentes violations commises par les banques jusqu’à présent.

“Si les banques font faillite, nous perdrons tout et l’État doit supporter les fardeaux”, estime Elias Bou Saab, alors celles-ci sont déjà considérées comme en faillite depuis novembre 2019, notamment par les agences de notation internationales.

Précédemment, celui-ci avait également déclaré être optimiste “quant au fait que la crise économique au Liban a une solution et que personne ne légifère la radiation de l’argent des déposants, mais nous devons adopter des lois d’une manière rationnelle afin de préserver notre économie et nos banques”. Plusieurs observateurs notent que les mesures préconisées par les autorités libanaises violent aussi les recommandations des institutions internationales, notamment en souhaitant mobiliser les actifs de l’état au lieu de demander aux actionnaires et dirigeants des banques de prendre leurs responsabilités dans la crise.

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