Des sources judiciaires libanais ont révélé qu’un juge d’instruction a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de deux personnes soupçonnées d’avoir fourni des informations à Israël, y compris le mappage numérique d’une rue de la banlieue sud de Beyrouth, où un haut responsable du groupe palestinien Hamas a été tué en janvier.
Ces responsables ont indiqué jeudi que Fadi Sawwan, le juge d’instruction au tribunal militaire, a délivré les mandats d’arrêt plus tôt cette semaine pour les deux citoyens libanais, quelques semaines après leur arrestation alors qu’ils utilisaient un équipement de cartographie numérique sophistiqué
Les deux responsables ont déclaré que parmi les rues cartographiées se trouvait celle où le chef adjoint du Hamas, Saleh Arouri, a été tué avec six autres militants lors d’une frappe en janvier qui a touché un appartement.
Par ailleurs, des sources palestiniennes dans la région de Tyr au Liban ont remis aux autorités libanaises un groupe d’individus soupçonnés d’avoir aidé Israël dans son assassinat par drone du haut responsable du Hamas Hadi Mustafa près de Tyr le 13 mars.
Al-Jadeed TV a par ailleurs identifié deux des personnes arrêtées comme étant des jeunes de 18 ans qui vendaient des serviettes dans le camp, notant qu’ils sont citoyens libanais d’origine bédouine.
«Ils avaient placé un dispositif de suivi dans une voiture appartenant à un parent du martyr Mustafa», a précisé la chaine de télévision et auraient même avoué les faits qui leurs sont reprochés.
