Dans un contexte géopolitique tendu, marqué par le conflit persistant entre la Russie et l’Ukraine et l’incertitude entourant les élections présidentielles américaines avec la possible candidature de Donald Trump, l’OTAN a pris une décision historique en nommant Farah Dakhlallah, citoyenne britannique d’origine libanaise et locutrice native de l’arabe, comme nouvelle porte-parole de l’organisation. Cette nomination intervient à un moment critique pour l’OTAN, confrontée à des défis sécuritaires accrus et à la nécessité d’une communication claire et opportune.
Une Nomination Stratégique
Farah Dakhlallah rejoint l’OTAN forte d’une expérience variée acquise dans le secteur public et privé, incluant des passages aux Nations Unies, au gouvernement britannique, chez AstraZeneca, ainsi que dans plusieurs organisations médiatiques. Sa dernière position était directrice des relations médias pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez AstraZeneca. Elle a également occupé le poste de responsable de la communication à l’Organisation mondiale de la Santé entre 2017 et 2021, et celui de porte-parole arabe pour le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni entre 2014 et 2016.
Un Parcours Impressionnant
Dakhlallah est diplômée de l’Université de Cambridge en relations internationales et de la London School of Economics en médias et communications, après avoir étudié les arts audiovisuels à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Son parcours académique et professionnel illustre sa capacité à naviguer dans des environnements complexes et à communiquer efficacement à travers différentes cultures.
Défis et Opportunités
L’arrivée de Dakhlallah à l’OTAN coïncide avec une période de défis significatifs pour l’alliance, y compris la guerre en Ukraine et la menace potentielle que représente la réélection de Donald Trump, critique notoire de l’OTAN. Dans ce contexte, la capacité de Dakhlallah à assurer une communication claire et à temps est considérée comme cruciale pour l’organisation. Elle succède à Oana Lungescu, qui a occupé le poste de porte-parole de 2010 à 2023, devenant ainsi la première personne née dans l’ancien bloc soviétique à accéder à ce rôle.