Dans le dernier rapport de benchmark hôtelier d’Ernst & Young pour le Moyen-Orient, les données de janvier 2024 révèlent une chute significative des taux d’occupation des hôtels 4 et 5 étoiles à Beyrouth. Selon l’étude, le taux d’occupation a atteint seulement 19,7 %, une baisse considérable par rapport au 36,8 % enregistré l’année précédente. Cette déclin est principalement attribué aux conflits persistants entre Israël et Gaza ainsi que sur la frontière sud du Liban, impactant directement le secteur hôtelier de la capitale libanaise.

En détail, bien que le taux d’occupation ait diminué, le tarif moyen par chambre en dollars a connu une hausse spectaculaire de 187,8 % pour s’établir à 145 dollars. Parallèlement, le revenu par chambre disponible (RevPAR) a augmenté de 54,1 %, atteignant 29 dollars pour le mois de janvier 2024. Ces augmentations peuvent être interprétées comme une tentative des hôteliers de compenser la baisse du volume par une hausse des prix.

À l’échelle régionale, les marchés hôteliers de Djeddah et de Doha ont, en contraste, connu une amélioration de tous les indicateurs de performance en janvier 2024 par rapport à janvier 2023. À Djeddah, le taux d’occupation a augmenté de 11,8 % pour atteindre 58,3 %. Le RevPAR a également connu une croissance remarquable de 36,6 %, passant de 77 dollars en janvier 2023 à 105 dollars en janvier 2024, tandis que le tarif moyen par chambre a grimpé de 9 %, de 165 dollars à 180 dollars.

Doha a affiché des performances encore plus impressionnantes, avec un taux d’occupation qui a bondi de 39,5 % pour atteindre 88,2 %. Le tarif moyen par chambre y était de 124 dollars en janvier 2024, et le RevPAR a spectaculairement augmenté de 92,1 % pour s’établir à 109 dollars pendant la même période.

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