D’après le journal Al-Diyar, le déclin récent du scénario de guerre directe entre Israël, l’Iran et leurs alliés a modifié les stratégies dans la région. Une attaque limitée en Iran a été minimisée par les autorités iraniennes, entraînant une réévaluation des risques d’escalade. Toutefois, l’attention se tourne vers Rafah, avec des inquiétudes croissantes quant à une possible invasion israélienne.
Les décideurs israéliens semblent divisés sur la gestion des fronts avec Gaza et le Liban. Certains préfèrent résoudre la question de Hamas avant de s’engager pleinement contre le Hezbollah, tandis que d’autres voient dans la fermeture du front libanais une opportunité d’accélérer la résolution du conflit avec Hamas
La France semble avoir renouvelé ses efforts de médiation dans le conflit, proposant un retrait partiel du Hezbollah de la frontière en échange de la cessation des survols israéliens. Cependant, le Hezbollah reste focalisé sur Gaza, liant tout cessez-le-feu dans le sud à l’arrêt des hostilités à Gaza.
Le Hezbollah a clairement indiqué ne pas rechercher un conflit majeur mais se défendra vigoureusement en cas d’escalade par Israël. Par ailleurs, le soutien militaire américain renouvelé à Israël est perçu par le Hamas comme un feu vert à l’agression, exacerbant les tensions.
Le sud du Liban a vu une recrudescence des activités militantes, notamment avec le bombardement de la caserne militaire de Shumira par les Brigades Qassam en réponse aux actions israéliennes à Gaza.
