Le Hezbollah a intensifié ses attaques contre Israël, ciblant plusieurs bases militaires dans le nord d’Israël suite à des frappes israéliennes qui ont tué deux de ses commandants dans le sud du Liban. Les attaques, qui ont commencé dans la nuit de mardi à mercredi, ont visé un véhicule militaire à Metula, un centre de commandement avec un missile Burkan, et un groupe de soldats dans les casernes de Beranit.
En représailles, l’armée israélienne a mené des raids aériens contre les villes frontalières sud-libanaises d’Alma al-Shaab et al-Khiam. Ces échanges font suite à des attaques récentes de l’Iran contre Israël, en représailles à une frappe israélienne mortelle contre le consulat iranien à Damas.
Les tensions régionales sont exacerbées depuis l’attaque du Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre, qui a déclenché un conflit dans la bande de Gaza. Les échanges récents entre le Hezbollah et Israël s’inscrivent dans un contexte de violence continue qui a déjà coûté la vie à au moins 368 personnes au Liban, majoritairement des combattants du Hezbollah, mais aussi au moins 70 civils.
En Israël, l’armée rapporte que 10 soldats et 8 civils ont été tués près de la frontière nord depuis le début des hostilités. Des dizaines de milliers de civils ont fui leurs foyers des deux côtés de la frontière, alimentant les craintes d’un conflit total entre le Hezbollah et Israël, rappelant la guerre de 2006.
En réponse aux frappes israéliennes qui ont tué deux commandants, le Hezbollah a également bombardé les bases aériennes de Meron et Beit Hillel en Israël. Ces actions montrent une escalade significative dans les affrontements, faisant craindre une extension du conflit actuel.
