Par un communiqué, l’Observatoire européen de l’intégrité au Liban a estimé que le projet de loi sur le contrôle des capitaux prive les dépositants de leurs droits les plus élémentaires, notant qu’un contrôle formel des capitaux se fait attendre depuis le début de la crise il y a 4 ans.

Il estime ainsi que l’essentiel des fonds ont déjà quitté le Liban, confirmant d’autres analyses estimant qu’un contrôle des capitaux arrive désormais trop tard et que les fonds ont déjà été transférés à l’étranger.

Cette information intervient alors que le parlement libanais devrait se réunir cette semaine pour adopter un texte que beaucoup d’observateurs estiment être plutôt une législation offrant une immunité aux banques et à leurs dirigeants, et non un contrôle classique des capitaux.

Pour rappel, un contrôle informel des capitaux avait été imposé par l’Association des banques du Liban suite aux manifestations du 17 octobre 2019, alors qu’une crise de liquidité touchait le pays des cèdres depuis l’été 2019.

En cause, l’insolvabilité des banques considérées comme défaillantes et qui ont d’ailleurs vu leurs notes être retirées par les agences de notation dès novembre 2019. Ces derniers accusent en retour l’état et la Banque du Liban d’avoir défailli sur les dettes contractées auprès d’elles sous forme de Certificats de dépôt ou d’obligations locales et étrangères.

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