Le siège de l'Association des Banques du Liban (ABL). Crédit Photo: NNA.
Le siège de l'Association des Banques du Liban (ABL). Crédit Photo: NNA.

Alors que les banques libanaises entameront dès ce lundi une grève ouverte, le club des juges libanais a dénoncé cette nouvelle campagne menée contre le système judiciaire par l’ABL.

Après les réserves politiques, sectaires et médicales, le protectorat bancaire est devenu un protectorat, répondant par la grève à une décision judiciaire , menaçant d’arrêter toutes les opérations financières et bancaires pour tout un peuple“, estiment les magistrats, notant qu’une campagne est en cours contre eux.

Cette intention systématique de frapper la justice dans le but d’accroître le fossé entre elle et l’opinion publique pour empêcher toute responsabilité. Quand va-t-elle s’arrêter ?“, s’interrogent les représentants des juges qui appellent à La Défense de la justice.

Pour rappel, l’ABL avait annoncé une grève générale de 3 jours au moins, suite à l’arrestation ce lundi du président du Credit Bank Tarek Khalifé à son retour au Liban via l’aéroport de Beyrouth sur fond d’une plainte déposée contre lui et suite à son refus de comparaitre devant un juge.

Ils ont aussi accusé les juges d’ignorer les textes de loi notamment dans le cadre bancaire et comptable ainsi que les dispositions prévues et de porter atteinte aux libertés et à la dignité de personnes, de ternir leurs réputations et de mettre en péril les relations des banques locales avec les banques correspondantes.

Aussi, ils accusent l’appareil judiciaire de ne pas prendre en compte la situation actuelle du Liban, rejetant les accusations de fraude comptable mais de l’impossibilité d’appliquer un taux de change unique ou encore les règles comptables internationales.

“Si l’application des normes comptables internationales était possible, les pertes auraient plutôt augmenté que diminué,” poursuit le communiqué, alors qu’un projet d’unification des taux de change est exigé par la communauté internationale en vue de libérer l’aide économique au pays des cèdres.

Les banques avaient déjà recouru à ce stratagème en 2020 alors qu’une dizaine de leurs dirigeants avaient été menacés de procédure judiciaire par le procureur financier Ibrahim Ali qui notait que d’importantes infractions ont été commises par ces dernières. Ce dernier avait cependant du reculer à la demande du procureur de la république, le juge Ghassan Oweidat.

Les banques libanaises sont aussi accusées d’avoir mis un contrôle illégal des capitaux dès novembre 2019? alors qu’ils sont confrontés à une situation d’insolvabilités apparue dès mai 2019. Les experts notent que les banques libanaises n’ont ainsi pas su gérer le risque souverain. Celles-ci s’estiment cependant pas responsables de la situation et estiment avoir été mis en difficulté par l’annonce officielle d’un état de défaut de paiement en mars 2020. Cependant, les observateurs notent que le Liban est en état de défaut de paiement officieux depuis 2019 justement, bien avant que les banques n’imposent une interdiction aux déposants de disposer librement de leurs fonds.

ويعتبر التقرير الذي نشرته مؤسسة الدفاع عن الديمقراطيات عام 2020 بعنوان الأزمة في لبنان ، تشريح انهيار مالي ، أن جميع البنوك اللبنانية التي خضعت للدراسة معسرة. كما أنهم مهددون بالإجراءات القانونية بتهمة غسل الأموال وبسبب ارتباط مؤسسات معينة بحزب الله في الولايات المتحدة.

• بنك عودة ش.م.ل
• بنك بيروت ش
• بنك بيروت والدول العربية ش
• بنك ميد ش
• البنك اللبناني الفرنسي ش.م.ل.
• بنك لبنان والمهجر ش.م.ل.
• بنك بيبلوس ش
• ائتمان لبناني ش
• فينيسيا بنك ش
• Fransabank ش.م.ل
• IBL Bank ش.م.ل.
• بنك لبنان والخليج ش
• مياب بنك ش
• Société Générale de Banque au Liban SAL

من بين البنوك المذكورة:

إجمالاً ، ستتطلب البنوك الـ 14 التي تم أخذها في الاعتبار ضخ 67 مليار دولار ، وهو بعيد عن الحد الأقصى للمبالغ التي يمكن أن يحصل عليها لبنان في سياق المساعدات الدولية ، أي 26 مليار دولار (15 مليار دولار قروض من صندوق النقد الدولي و دولار. 11 مليارًا عبر سيدر بشرط تنفيذ الإصلاحات الاقتصادية والنقدية والمالية اللازمة لإلغاء تجميدها).

وبحسب حسابات خبير أجنبي ، فإن جميع المؤسسات تتطلب ضخ أموال ضخمة تصل إلى 11.9 مليار دولار لبنك لبنان والمهجر وحده ، يليها 11 مليار دولار لبنك عودة ، وهي مبالغ مستحيلة اليوم دفعها. تجد في لبنان نفسه . وبالتالي فإن خطر الإفلاس أو حتى الإغلاق الكامل موجود لهذه المؤسسات مع خسائر كبيرة للمساهمين الحاليين.

لا يمكنهم البقاء على قيد الحياة إلا إذا قاموا بدمج أو قص شعر الرواسب الموجودة.

Un commentaire?

هذا الموقع يستخدم Akismet للحدّ من التعليقات المزعجة والغير مرغوبة. تعرّف على كيفية معالجة بيانات تعليقك.