Le premier ministre Najib Mikati en compagnie du ministre des finances Youssef Khalil et le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé. Crédit Photo: Dalati & Nohra
Le premier ministre Najib Mikati en compagnie du ministre des finances Youssef Khalil et le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé. Crédit Photo: Dalati & Nohra

L’agence de presse AFP annonce que le PNF aurait publié un mandat d’arrêt international à l’encontre du gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, accusé de détournements de fonds et de blanchiment d’argent après que celui-ci ne se soit pas présenté devant la juge Audi Buresi.

Ce mandat d’arrêt pourrait se traduire par un mandat d’arrêt international via Interpol, ce qui pourrait également se traduire à rendre complexe les relations de la BdL dont les documents comportent la signature du gouverneur et les banques étrangères.

Dans ce cas, selon le code de l’argent et de la monnaie, le gouverneur de la BdL pourrait se voir être destitué par les autorités libanaises, ce qui parait, pour l’heure très improbable en raison des protections politiques dont il jouit au Liban même.

Pour rappel, le juge Charbel Abou Samra aurait informé les autorités judiciaires françaises sont échec à remettre la convocation du PNF au gouverneur de la BdL au prétexte de ne pas l’avoir trouvé.

Riad Salamé est accusé d’avoir détourné plus de 300 millions de dollars via Forry Associates Ltd. une société de son frère Raja Salamé, qui percevait des commissions depuis 2002 sur la vente d’instruments financiers. Dans cette affaire, plus de 14 banques libanaises et leurs dirigeants seraient également impliqués, notent des sources proches des enquêteurs. Un d’entre eux, Marwan Kheireddine, dirigeant de la Banque Al Mawarid libéré depuis sous caution et de retour au Liban, aurait accepté de coopérer avec la justice française.

Un commentaire?

هذا الموقع يستخدم Akismet للحدّ من التعليقات المزعجة والغير مرغوبة. تعرّف على كيفية معالجة بيانات تعليقك.