Les autorités irakiennes ont dévoilé que plusieurs centaines de faux diplomes libanais ont été vendus à leurs ressortissants. Parmi les bénéficiaires, certains députés ou encore de hauts fonctionnaires irakiens voient leurs noms figurer sur la liste des personnes accusées. Pour rappel, être récipiandaire d’un tel diplome est une condition préalable pour l’obtention de ces postes.
Trois universités libanaises dont l’Université Islamique du Liban, affiliée au Conseil Supérieur Chiite, au moins sont implquées dans ce commerce de maitrises voire de doctorats. Celle-ci aurait déjà licencié le président de son bras universitaire ainsi que 4 chefs de départements.
Ainsi, si un faux diplome de maitrise était facturé 5000 USD, celui d’un doctorat valait 10 000 USD.
Si Bagdad a ouvert une enquête, Beyrouth également a entamé une procédure visant à découvrir l’oirigine de ces faux diplômes. Seraient visées les universités ayant offert des cours en ligne.
Il ne s’agit pas de la première affaire de faux diplomes au Liban. Déjà en 2019, 7 personnes, dont de hauts fonctionnaires locaux, avaient été arrêtées dans le cadre d’une enquête concernant l’octroi de faux diplômes universitaires. Parmi les universités impliquées alors, se trouvait l’American University of Culture and Education, l’Université Franco Libanaise qui s’étaient vus infligées une amende tandis le Sidon University College voyait – en plus d’une amende – son accréditation être suspendu.