Les forces de sécurité en charge de la protection du parlement semblent mettre en place un mur au 62ème jour des manifestations et au 3ème jour des incidents sérieux qui ont lieu entre manifestants et forces de l’ordre.

Ces 3 derniers jours, les forces de l’ordre ont dû faire un usage disproportionné de gaz lacrymogènes, de tirs à balles en caoutchouc, accusent certaines ONG. On dénombre une centaine de blessés et heureusement aucun mort.

Pour rappel, les manifestants exigent le départ d’une classe politique accusée de corruption et d’avoir mené le Liban à la quasi-faillite financière depuis la nuit du 17 au 18 octobre. Parmi les personnalités visées, le Président de la Chambre, Nabih Berri, au perchoir depuis 1992.

Dès ce dimanche, les manifestants ont tenté à plusieurs reprises d’investir la place de l’Etoile, siège du parlement. Ils ont été repoussés avec violence, après que des personnes infiltrées parmi eux, comme le souligne la ministre sortante de l’intérieur, aient commencé à s’attaquer aux forces de sécurité. Certaines sources sécuritaires indiquent que ces personnes auraient été identifiées comme étant des membres de la garde du parlement, proches de Nabih Berri, venus incognito.

L’érection de cette enceinte semble aussi être un acte symbolique, montrant sa détermination à rester à la tête de l’institution législative, en dépit des critiques qui lui sont adressées par une grande partie de la population.

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