La Palestine est une Terre Sainte, unique au Monde. Les pères du Judaïsme, La Chrétienté fondée par Jésus Christ crucifié pour son Amour Divin sur une croix par la folie des hommes et L’Islam du Coran transmis par Dieu en arabe au prophète Mohammed, observent amèrement le douloureux sort de La miséricorde à Jérusalem! Néanmoins, il y a ceux qui vouent une résolue fidélité à la coexistence. Ils proclament fièrement, main dans la main, l’indispensable dynamique de vie entre les juifs et les arabes. Cependant, une large inconsistance au niveau international traduit un grave détournement de l’attention. Il est souvent justifié par une crédibilité de facto accordée aux médias. Elles privilégient presque systématiquement la sécurité “absolue” d’Israël, bien au delà des moyens utilisés pour “son droit de défense”.
L’avant garde des intelligences informatiques, secrètes et militaires israéliennes démontre une fois de plus la démesure effarante centrée sur la violence criminelle. Elle cible surtout les civils déjà en mode de vie quotidienne critique à Gaza. S’acharner sur des personnes innocentes exprime très clairement le niveau de haine et inflige un affront de traîtrise vis à vis du Tout puissant divin propre au Judaïsme. Comble du cynisme, les victimes palestiniens deviennent ces images projetées au plaisir d’un “show” confortable sur grands écrans! Tout cela se fait évidemment selon les autorités israéliennes, pour avertir, documenter, divertir et prémunir le citoyen de Tel Aviv tout en ménageant son rythme habituel ! L’égard sioniste pour la protection ou le renforcement des valeurs communes au monothéisme n’existe pas. Celà ne fait partie de son élan fondamentalement belliqueux. Pour le croyant, la parole de Dieu rayonne malgré tout en un coeur qui prie. Ce qui va perdurer finalement ne saurait être limité à la seule “préservation” matérielle des lieux sacrés. C’est dans le cadre des dissonnantes injustices et de la profondeur des drames et des violences répétées que de nombreux pèlerins du monde viennent se recueillir sur le sol de la Ville Sainte.
Néanmoins, les appartenances religieuses respectives ne peuvent rester à distance de la perméabilité humaine des consciences. Celles qu’on mobiliserait pour nommer les responsables de l’inacceptable insulte faite aux hommes! “J’ai compris que le précepte “oeil pour oeil” n’avait d’autre conséquence que de rendre l’humanité aveugle, et que la vraie violence, la pire, c’était la misère”. Notre éveil ne peut se contenter de la constater, il devra non seulement hurler, dénoncer et accuser les atrocités sionistes en cours à Gaza. Pour sauver les valeurs humaines en chacun de nous, il faudrait bien plus qu’une condamnation coléreuse et verbale.
Irait-on jusqu’à définir autrement le prix d’une conscience, par un effort planétaire consacré à sa défense? !
Joe Acoury
1.Ghandi, dans La nuit de Maritzburg de Gilbert Sinoue p 39.