Nawaf Salam sous pression : entre Washington et le Hezbollah, quel avenir pour son...
Nawaf Salam subit des pressions internationales croissantes pour exclure le Hezbollah de son gouvernement. Washington et Riyad conditionnent leur soutien économique à cette exigence, tandis que Nabih Berri et Amal rejettent toute nomination extérieure à leurs rangs. Face à cette impasse, la formation du gouvernement reste paralysée, aggravant la crise politique et économique du pays. La diplomatie française tente de jouer les médiateurs, mais les tensions internes et internationales compliquent toute issue rapide.
Crise toujours autour de la formation du gouvernement Nawaf Salam
La formation du gouvernement libanais sous Nawaf Salam est bloquée par un bras de fer entre les forces politiques internes et les pressions étrangères. Washington et Riyad insistent sur l’exclusion du Hezbollah, tandis que le parti chiite refuse toute marginalisation. La visite de Morgan Ortagus a attisé les tensions en affirmant que le Hezbollah ne doit pas être représenté dans le gouvernement. Face à l’impasse, la médiation française tente un compromis, mais sans accord, le Liban pourrait connaître un vide gouvernemental prolongé.
Walid Joumblatt appelle à un gouvernement inclusif et condamne les projets américains au Moyen-Orient
L’ancien leader druze Walid Joumblatt a exhorté les responsables libanais à accélérer la formation d’un gouvernement inclusif pour éviter une impasse politique. Il a aussi dénoncé le plan de Donald Trump visant à expulser 1,8 million de Palestiniens de Gaza, qu’il considère comme une tentative d’anéantissement de l’identité palestinienne. Alors que les tensions persistent entre Washington et le Hezbollah, Joumblatt insiste sur la nécessité d’un compromis politique pour préserver la stabilité du Liban.
Tensions entre le Hezbollah et les États-Unis : un obstacle majeur à la formation...
La récente visite de Morgan Ortagus à Beyrouth a exacerbé les tensions entre les États-Unis et le Hezbollah. La diplomate américaine a affirmé que la participation du Hezbollah au gouvernement était une "ligne rouge", suscitant une vague de protestations au Liban. Tandis que le Premier ministre Nawaf Salam peine à former un cabinet, le pays fait face à une crise politique et économique majeure, aggravée par l’incertitude autour du cessez-le-feu avec Israël.
Liban : les États-Unis s’opposent au Hezbollah au gouvernement et mettent la pression sur...
Morgan Ortagus, qui succède à Amos Hochstein, a déclaré que le Hezbollah ne participerait pas au futur gouvernement libanais, accentuant les tensions politiques. L’impasse autour de la formation du gouvernement Nawaf Salam persiste, alors que le Hezbollah tente de maintenir son influence. Washington, de son côté, cherche à limiter la portée de Téhéran au Liban. Ces déclarations s’inscrivent dans une stratégie américaine plus large contre l’Iran et ses alliés au Moyen-Orient.
Gouvernement libanais : le veto de Nabih Berri complique la formation du cabinet
Lors de la réunion du 6 février 2025 à Baabda, Nabih Berri a marqué les esprits avec sa phrase : « Si vous voulez un gouvernement Mbayyed, formez-le vous-même ! ». Cette déclaration illustre l’impasse dans laquelle se trouve la formation du gouvernement et met en lumière le refus du tandem Amal-Hezbollah de valider une composition ministérielle qui ne leur conviendrait pas. Entre pressions internationales et rapports de force internes, l’avenir politique du Liban reste incertain.
Nawaf Salam face au mur Berri : récit d’un échec annoncé
Les négociations sur la formation du gouvernement libanais ont échoué le 6 février 2025 après une réunion à Baabda entre Nawaf Salam, Joseph Aoun et Nabih Berri. Le différend sur la nomination d’un ministre chiite a bloqué l’annonce du cabinet. Des pressions internationales s’exercent pour exclure le Hezbollah, tandis que la livre libanaise continue de chuter. Naim Kassem, secrétaire général du Hezbollah, doit s’exprimer prochainement sur la crise gouvernementale.
Liban : La formation du gouvernement de Nawaf Salam avortée à la dernière minute
Alors que la formation du gouvernement Nawaf Salam était annoncée comme imminente, les négociations ont échoué à la dernière minute en raison d’un blocage sur le cinquième portefeuille chiite. Nawaf Salam et le président Joseph Aoun ont quitté le palais présidentiel sans déclaration, laissant le Liban dans une impasse politique totale. Sans gouvernement fonctionnel depuis la démission de Mikati, le pays s’enlise davantage dans la crise institutionnelle et économique.
Ghassan Hasbani fixe les conditions d’un gouvernement réformateur
Alors que le gouvernement Nawaf Salam est sur le point d’être formé, Ghassan Hasbani fixe les conditions que ce cabinet devra respecter pour obtenir le soutien des forces souverainistes. Il réclame un engagement clair en faveur de la souveraineté de l’État, une indépendance des réformes, une équipe ministérielle compétente et un équilibre politique stable. La formation du gouvernement est attendue sous peu, mais reste suspendue aux derniers arbitrages politiques.
« Nos exigences ne sont pas négociables » (Mohammed Raad)
Mohammad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah, a affirmé hier que les exigences du parti "ne sont pas négociables". Alors que Nawaf Salam refuse d’intégrer un ministre chiite imposé par Hezbollah-Amal, le parti de Hassan Nasrallah prévient que "ce gouvernement ne verra pas le jour sans notre accord". Face à cette impasse, les partenaires internationaux, dont la France et le Qatar, tentent en vain de trouver une issue.
Nabih Berri : « Sans nous, aucun gouvernement ne verra le jour »
Nabih Berri a refusé de se rendre à Baabda hier, envoyant un signal fort : sans l’aval du tandem chiite, aucun gouvernement ne sera validé. Face au refus de Nawaf Salam d’accepter un ministre imposé par Hezbollah-Amal, le président du Parlement mise sur l’usure politique pour obtenir gain de cause. Pendant que les négociations stagnent, la communauté internationale tente une médiation, mais les perspectives de compromis restent faibles.
Le Liban face à une nouvelle vacance gouvernementale : un enlisement inquiétant
Le Liban fait face à une nouvelle impasse gouvernementale après l’échec de Nawaf Salam à annoncer son cabinet hier. Les tensions politiques, notamment sur le cinquième ministre chiite et le ministère de l’Énergie, ont conduit à une paralysie totale. Tandis que Nabih Berri refuse d’approuver le gouvernement, la communauté internationale, notamment la France et le Qatar, s’inquiète d’un blocage prolongé qui mettrait en péril l’aide financière attendue.
Les Forces libanaises et la bataille pour l’Énergie : pourquoi ce ministère est-il stratégique...
La bataille pour le ministère de l’Énergie entre les Forces libanaises et le Courant patriotique libre (CPL) complique la formation du gouvernement libanais. Gebran Bassil refuse de céder ce portefeuille stratégique, tandis que Nawaf Salam cherche une solution de compromis. En pleine crise énergétique, les enjeux sont majeurs, et cette confrontation politique risque de retarder encore l’annonce du gouvernement, dans un pays déjà plongé dans l’obscurité.
Pourquoi Nawaf Salam refuse-t-il d’accéder aux demandes du Hezbollah et d’Amal ?
Le gouvernement libanais dirigé par Nawaf Salam reste bloqué, notamment en raison du refus du Premier ministre désigné de céder aux exigences du Hezbollah et d’Amal concernant la nomination du cinquième ministre chiite. Nabih Berri a boycotté les négociations, aggravant l’impasse. Alors que Joseph Aoun tente de débloquer la situation, la communauté internationale, notamment la France et le Qatar, surveille de près cette crise politique.