Pour la troisième fois, la ville historique de Baalbek a été la cible d’un raid aérien, un événement qui s’inscrit désormais dans une série d’attaques qui ont secoué la région.
À exactement douze et neuf minutes après minuit, les forces aériennes israéliennes ont lancé une offensive aérienne contre le quartier d’Asira à Baalbek. Cette attaque, marquée par la libération de quatre bombes, a entraîné la destruction d’un bâtiment. Trois citoyens, se trouvant à proximité au moment de l’attaque, ont été blessés. Heureusement, leurs blessures ont été classées comme mineures, un petit miracle au milieu de l’ampleur de l’attaque
Coté israélien, on confirme avoir mené une opération ciblée dans la soirée. Les jets de combat israéliens ont frappé un site supposé de fabrication d’armes appartenant au Hezbollah, situé dans la zone de Baalbek. Cette installation était soupçonnée de contenir des armements destinés à être utilisés contre Israël. “Cette action s’inscrit dans un contexte de réponses militaires à des menaces identifiées, marquant le troisième raid israélien sur la ville en peu de temps”, indique Tsahal.
Il s’agissait, toujours selon l’armée israélienne, de représailles après qu’environ 50 lancements de projectiles aient été tirés depuis le Liban en direction du nord d’Israël. Bien que plusieurs de ces tirs aient été interceptés par les systèmes de défense, d’autres sont tombés dans des zones inhabitées. En réponse, les avions de combat israéliens ont visé les lanceurs à partir desquels certains de ces projectiles avaient été tirés, accentuant ainsi le cycle de rétorsion.
Depuis le 7 octobre, le Sud du Liban est plongé dans un état de tension accrue. Les échanges de feu entre le Hezbollah et Israël ont fréquemment fait les gros titres, chaque partie réagissant aux agressions de l’autre dans une dangereuse escalade de la violence. Cette dernière série d’attaques ne fait qu’ajouter à l’instabilité de la région, soulevant des inquiétudes quant à la possibilité d’une confrontation ouverte plus large.
