Faute de carburant au Liban, les hôpitaux agonisent et se trouvent face à un « désastre imminent ».
Dans un communiqué alarmant, publié aujourd’hui, samedi 14 août, l’hôpital américain de Beyrouth (AUB Medical Center, AUBMC) fait appel en urgence au gouvernent libanais, aux Nations unies, à l’OMS, à l’Unicef et à toutes les agences et organisations en capacité d’aider notamment au niveau du mazout, pour éviter la fermeture sous 48 heures.
« Ceci signifie que les respirateurs et d’autres équipements permettant de maintenir en vie des patients vont être arrêtés. Quarante adultes et 15 enfants sont branchés à des respirateurs, ils mourront à l’arrêt des machines. 180 personnes souffrant d’insuffisance rénale vont mourir au bout de quelques jours sans dialyse. Des centaines de patients, adultes et enfants, souffrant de cancer, mourront dans les semaines et mois à venir en l’absence de traitement adéquat »
« L’AUB et l’administration de l’AUBMC considèrent le gouvernement libanais ainsi que les officiels au sein de l’Etat libanais totalement responsables de cette crise et de cette catastrophe humanitaire, de tout incident, de toute nuisance, de tout décès résultant de l’impossibilité de fournir les soins médicaux nécessaires à l’AUBMC de même que dans tous les hôpitaux du Liban confrontés à des problèmes similaires ».