Le Liban en recul mais cette fois-ci pour la bonne cause

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Le Liban est en recul dans la liste des pays « ratés », liste publiée par la revue Foreign Policy, puisqu’il n’est plus classé qu’à la 44ème place au lieu de la 34ème place en 2010. Il faut dire qu’on revient de loin, puisque le Pays des Cèdres était entré dans le top 10 en 2006.

Cet amélioration contredit les tenants du scénario « catastrophique » qu’on nous promettait à la chute du gouvernement de Saad Hariri, mais il est intéressant que Foreign Policy note la « remarquable stabilité » d’un pays généralement déstabilisé par des sectes et les partis « religieux », un pays décrit comme étant « la société la plus ouverte du Monde Arabe ».

Parmi les points négatifs cités, l’afflux possible de réfugiés syriens, mais surtout le fait que 30% de la population soit obligée de vivre sous le seuil de pauvreté, chose que les politiques économiques conduites depuis 1993 et l’avènement d’une pseudo politique de reconstruction par l’ancien premier ministre Rafic Hariri, au dépend des finances publiques puisque la majorité des contrats ont été faits en BOT, n’ont fait qu’aggraver.

Espérons donc que le prochain gouvernement sera préoccupé par la reconstruction non pas de bâtiments destinée à être le domicile de riches arabes, mais d’une classe moyenne, pour que puisse ne plus figurer le Liban dans ce classement.

Le texte en Anglais…

Lebanon used to be the sick child of the Middle East, plagued by civil war and a perpetual power struggle between entrenched ethnic and religious parties. These days, however, Lebanon’s chaotic democracy is looking remarkably stable. The refugees streaming over the border here, on May 20, are arriving from next-door Syria, where the government has forcibly put down anti-regime protests. « Why isn’t Lebanon in flames? » asked a May opinion piece in the Christian Science Monitor. Its answer: « Lebanon is arguably the most open society in the Arab world. »

This is of course not to say that there aren’t challenges. The country went for nearly half a year without a government in 2010 as parties haggled over how to form a ruling coalition. A third of the country’s population is also impoverished, and inequality is rife. But unlike much of the rest of the region, Lebanon has a democratic pressure valve.

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