C’est si bon…

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Un été touristique inoubliable de transparence. Les ministères de l’intérieur, du tourisme, de l’environnement, des affaires sociales, de la santé et des affaires sociales s’occupent “sans relâche” des célèbres atouts qui font le Liban et qui attirent les bienvenus du monde pour découvrir le pays millénaire des Cèdres. La circulation est organisée sans failles. Six rangées sur une autoroute sont la cerise de l’intensité à chaque déplacement. On peut goûter aux paysages dans les voitures et jubiler des heures. La  nature flambante neuve dégage son new look par les monts, vallées et montagnes de détritus soigneusement cumulées. Les trous et cratères sur les routes font swinguer immanquablement les corps, nuit et jour. Beyrouth devient autrement célèbre pour des visites les visages masqués. On se délecte d’un rare oxygène. Le voyage de Marc transforme l’exploration credule en une volonté vissée aux épreuves et constate des vestiges soigneusement délaissés.

Épuisé mais décidé, il s’en console et fait part ainsi à ses compagnons: “Adieu au charme d’antan de l’insouciance conviviale historique du libanais. Il nous sert désormais le grincement du dégoût et la colère tous azimuts en attendant la promesse attendue de la meilleure nouvelle de la saison: La solution aux ordures de sa nation. C’est si bon de savoir que le Liban a existé dans les livres, les documentaires, les précieux témoignages de ses artisans, de ses poètes, de ses philosophes, de ses penseurs et de bien d’autres. Faute de mieux, c’est entre les pages et les images qu’on découvre sa beauté d’antan. Elle persistera dans notre mémoire si glorieusement. Retournons chez nous au plus tôt pour lire et apprendre sans plus nous soucier de visiter l’actuel. Le passé suffira pour nous conter sa meilleure part”.

Joe Acoury.

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