La Banque Audi et la SGBL ont été condamnées à rembourser 4 millions de dollars à un homme d’affaire britannique par une cour de justice londonienne. Ce remboursement doit être effecté au plus tard le 4 mars, indique le jugement.

Il s’agit d’une première condamnation de ce type en Angleterre à l’encontre des banques libanaises qui ont unilatéralement imposé un contrôle informel des capitaux en novembre 2019. Cependant, plusieurs banques locales font déjà l’objet de plaintes aux Etats-Unis, en Grande Bretagne ou en Europe. La Banque Saradar a ainsi été déjà condamnée à payer 2.8 millions de dollars par une cour française alors que la SGBL avait remboursé suite à une procédure à l’amiable la somme de 20 millions de dollars après qu’une cour de justice française ait fait geler les avoirs de l’établissement et de ses dirigeants en France.

Cette information intervient alors que les établissements bancaires libanais sont considérés comme en faillite par de nombreux experts étrangers qui les décrivent comme des établissements zombies.

Egalement hier, le PDG de la Banque Audi, Samir Hanna a comparu devant la procureur du Mont Liban dans le cadre de l’enquête concernant le transfert de 8 milliards de dollars par l’établissement et 6 autres banques qui appartenaient à la BdL.

The report published in 2020 by the Foundation for Defense of Democracies and entitled Crisis in Lebanon, Anatomy of a financial Collapse considers all the Lebanese banks studied as insolvent. They are also threatened by legal proceedings, accused of money laundering and because of the link of certain establishments with Hezbollah in the USA.

• Bank Audi SAL
• Bank of Beirut SAL
• Bank of Beirut and the Arab Countries SAL
• Bankmed SAL
• Banque Libano-Française SAL
• BLOM Bank SAL
• Byblos Bank SAL
• Lebanese SAL credit
• Fenicia Bank SAL
• Fransabank SAL
• IBL Bank SAL
• Lebanon and Gulf Bank SAL
• MEAB Bank SAL
• Société Générale de Banque au Liban SAL

Among the banks cited:

In total, the 14 banks taken into account would require an injection of 67 billion dollars, which is far from the maximum sums that Lebanon could obtain in the framework of international aid, that is to say 26 billion dollars (15 billion dollars loans via the IMF and $ 11 billion via CEDRE on the condition of putting in place the economic, monetary and financial reforms necessary to unblock them).

According to calculations made by a foreign expert, all the establishments would require massive injections of funds, going up to 11.9 billion dollars for the BLOM alone, followed by 11 billion dollars for the Bank Audi, amounts today impossible to pay. find in Lebanon itself. The risk of bankruptcy or even complete shutdown is therefore present for these establishments with significant losses for current shareholders.

They could only survive if they merge or haircuts the deposits present.

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