La situation des Syriens résidant illégalement au Liban connaît un tournant décisif avec la mise en place de mesures rigoureuses pour les amener à quitter le pays. À Batroun, le président de la municipalité d’Asia, George El Helo, a annoncé que le conseil municipal avait reçu une décision du gouverneur du Nord, le juge Ramzi Nohra, accordant un délai de dix jours aux Syriens en situation irrégulière pour quitter la ville. Passé ce délai, les forces de l’ordre seront mandatées pour les expulser de force avec le soutien sécuritaire nécessaire demandé par la municipalité.

El Helo a souligné l’engagement du conseil municipal, président et membres, à respecter et appliquer les décisions émises par le ministère de l’Intérieur et des Municipalités ainsi que par le gouverneur, conformément aux délais spécifiés.

Dans le sud du Liban, à Tyr, des actions similaires ont été menées. Selon le correspondant de l’Agence Nationale de l’Information (ANI), les unités d’information du Sud de la Sûreté Générale, sur les directives du directeur général par intérim, le général de division Elias Baissari, ont lancé une campagne pour réprimer les infractions et surveiller le travail illégal des Syriens dans différentes localités.

Cette campagne a conduit à la fermeture, sous scellés, de quatre magasins tenus par des travailleurs syriens, après l’obtention de l’autorisation du tribunal compétent. Les établissements concernés comprennent une boulangerie de manakish à Toura, une boulangerie de pain saj à Abbassieh, un magasin de légumes à Tyr et un atelier de réparation et de vente de pneus à Siddiqine.

À Zahrani, une patrouille du centre régional de Zahrani, en coordination avec la Division de la sécurité nationale du Sud, a inspecté les commerces et établissements tenus par des Syriens. Cette inspection a abouti à la fermeture d’un atelier de carrosserie automobile dirigé par un Syrien de manière illégale à Sarafand, scellé sous scellés rouges sur ordre du procureur général d’appel du Sud, le juge Hani Al-Barsha.

Focus

Lebanon ranks 2nd among the countries that host the most Syrian refugees in proportion to the local population, (High Commissioner for Refugees entitled Global Trends: Forced Displacement in 2019). The country of cedars also has a large community of Palestinian refugees whose presence was at the origin of the civil war from 1975 to 1990.

According to the High Commissioner for Refugees, Lebanon had 916,156 Syrian refugees on its soil at the end of 2019, compared to 949,666 a year earlier. 910,600 refugees are believed to be of Syrian origin.

As a reminder, a report prepared by the Ministry of Finance and the United Nations Development Program in 2020 on the impact of the Syrian refugee crisis on the Lebanese economy between 2011 and 2018 estimated the cost of the presence of Syrian refugees in Lebanon, impacting all sectors, including education and electricity, but also causing a fall in the Gross Domestic Product while Lebanon was impacted by a serious economic crisis that emerged in broad daylight in 2019 and characterized by a rapid deterioration of the parity between the Lebanese pound and the dollar. Thus, the national currency lost more than 90% of its value against the greenback. 82% of the Lebanese population would now live below the poverty line and 36% in a state of extreme poverty, leading to tensions with Syrian refugees.

However, some political parties have so far refused to discuss the return of Syrian refugees by refusing to discuss the necessary procedures with Damascus, even if the Lebanese authorities have endorsed a plan to promote this return in 2020.

Faced with the deterioration of social and economic conditions, some Syrian but also Palestinian refugees and even Lebanese nationals are trying to exodus to Europe, in particular via boat people bound for Cyprus. Several boats have been intercepted in recent months.

Newsdesk Libnanews
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