La haute cour de justice de Londres a publié un verdict condamnant la Bank of Beirut à honorer son engagement et transféré 7 790 624 USD en plus de taux d’intérêt promis à hauteur de 9% de la somme en faveur d’un déposant Georges Bitar.

Sur le plan local, les représentants des déposants libanais, confrontés à un contrôle informel des capitaux saluent la décision judiciaire britannique, estimant qu’elle confirme l’illégalité des mesures qui touchent les épargnants libanais.

Des décisions similaires avaient déjà été prises en Grande Bretagne à l’encontre de la Banque Audi, de la BLOM Bank ou encore de la SGBL.

Côté des établissements bancaires, on craint que les procédures judiciaires qui les visent révèlent l’incapacité de celles-ci à honorer les dépôts gelés depuis 2019, amenant de facto à une déclaration de faillite de la très majorité des banques locales. Face aux menaces judiciaires à l’étranger, les banques locales tentent d’obtenir une immunité sur le plan local en raison de procédures judiciaires au Liban. Sont visés, outres les banques, leurs dirigeants. Ainsi le Pdg de la CreditBank, Tarek Khalifé, avait été arrêté à son retour au Liban, il y a 2 semaines, amenant l’Association des Banques du Liban (ABL) à déclarer une grève générale de 3 jours.

Focus

The report published in 2020 by the Foundation for Defense of Democracies and entitled Crisis in Lebanon, Anatomy of a financial Collapse considers all the Lebanese banks studied as insolvent. They are also threatened by legal proceedings, accused of money laundering and because of the link of certain establishments with Hezbollah in the USA.

• Bank Audi SAL
• Bank of Beirut SAL
• Bank of Beirut and the Arab Countries SAL
• Bankmed SAL
• Banque Libano-Française SAL
• BLOM Bank SAL
• Byblos Bank SAL
• Lebanese SAL credit
• Fenicia Bank SAL
• Fransabank SAL
• IBL Bank SAL
• Lebanon and Gulf Bank SAL
• MEAB Bank SAL
• Société Générale de Banque au Liban SAL

Among the banks cited:

In total, the 14 banks taken into account would require an injection of 67 billion dollars, which is far from the maximum sums that Lebanon could obtain in the framework of international aid, that is to say 26 billion dollars (15 billion dollars loans via the IMF and $ 11 billion via CEDRE on the condition of putting in place the economic, monetary and financial reforms necessary to unblock them).

According to calculations made by a foreign expert, all the establishments would require massive injections of funds, going up to 11.9 billion dollars for the BLOM alone, followed by 11 billion dollars for the Bank Audi, amounts today impossible to pay. find in Lebanon itself. The risk of bankruptcy or even complete shutdown is therefore present for these establishments with significant losses for current shareholders.

They could only survive if they merge or haircuts the deposits present.

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