Arrestation des employés municipaux à l’origine de l’empoisonnement des chiens de Ghobeiri

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Les forces de sécurité auraient procédé à l’arrestation de 3 membres de la municipalité de  Ghobeiri au Sud de la Capitale Beyrouth, impliquée dans l’empoisonnent de plusieurs chiens errants, a indiqué la chaine de télévision Al Jadeed, après que le procureur de la court d’appel du Mont Liban Samer Lishaa ait refusé toute libération sous caution.

Parmi les personnes arrêtées, se trouvera un haut responsable de la municipalité. Son identité n’est cependant pas pour l’heure révélée.

Pour rappel, la publication sur les réseaux sociaux sur laquelle plusieurs chiens agonisaient durant plusieurs heures dans cette localité avait provoqué une grande stupeur parmi la population libanaise. Ces derniers avaient avalé de la viande empoisonnée déposée par des employés municipaux. Ils avaient été ensuite jeté, vivants mais toujours agonisants dans un véhicule de cette municipalité. L’association Animal Lebanon s’était portée partie civile dans le cadre de cette affaire.
La municipalité s’était défendu de toute atteinte contre ces chiens, indiquant avoir agi suite à un cas de rage parmi la population canine. Ce chien aurait mordu une personne. Les experts cependant ont rapidement douté de cette version des faits, notant que dans un tel cadre, la capture de l’animal suspecté d’être infecté par ce virus et son observation durant 2 semaines  sont impératifs au bon diagnostic de la maladie.

Ces arrestations, qui seraient une première, viennent dans le cadre de l’application de la loi de protection des animaux, adoptée le 16 août dernier avec la signature du Président de la République, le Général Michel Aoun, et entrée en vigueur le 29 du même mois. Cette loi, longtemps attendue établit les règles pour la possession d’animaux domestiques ainsi que les régulations des zoos et animaleries, et interdit la possession d’animaux sauvages ou menacés. Elle pénalise également les abus contre les animaux qu’ils soient domestiques ou sauvages.

Cette nouvelle intervient alors qu’une chienne errante a été retrouvée ce lundi se trainer péniblement dans les rues de Khaldeh, toujours au Sud de la capitale. Elle aurait été découpée en 2 au niveau de son bassin, après que son violeur eu son pénis bloqué dans ses organes sexuelles. Elle reste pour l’heure en soin dans une clinique vétérinaire. Espérons que justice sera aussi faite dans son cas.

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