Je parle d’un chaos mental surtout 

Je parle d’un chaos dans lequel le libanais sombre chaque jour, un chaos désormais généralisé qui a débuté en 2019 et qui s’est étendu à tous les services et à toutes les administrations du pays , à noter l’EDL  où la production nationale d’électricité est aujourd’hui quasi-nulle ce qui a permis aux fournisseurs privés d’électricité de pallier à prix d’or la déficience du courant électrique, à  noter les écoles publiques surpeuplées par les réfugiés alors que plus de 80% des enseignants sombrent dans la pauvreté depuis que leurs salaires ont perdu 90% de leur valeur, à noter les hopitaux qui se trouvent parfois obligés de refuser certains cas puisqu’ils ne sont pas équipés pour les soigner faute de médicaments ou de matériel médical…Je parle d’un chaos dans lequel sombrent les libanais  à  chaque pluie diluvienne, et la liste est encore longue.

Mais je parle surtout d’un chaos mental, voire d’une paralysie mentale, où le citoyen libanais ne s’occupe que de manger et de végéter au lieu de lutter pour ses droits, de se sacrifier pour ses idéaux et de prospérer : comment comprendre ce citoyen clochardisé et paupérisé suite à des stratégies économiques en faillite votre et élit encore ceux qui sont à l’origine de cet état de fait? 

Bref, la majorité des libanais sont dans un flou total et n’arrivent guère à s’en défaire…Dieu! c’est une prière.  

Georges Milad Al Maalouf