Du Moyen Orient en ébullition jusqu’en Russie, un même blizzard de feu ravageur, souffle sur les corps et sème la terreur. L’empreinte des violences entache de sang les dernières heures de l’année 2013.
Un message du Pape François, prévu le 1er Janvier, à l’occasion de la journée mondiale pour la paix, scintillera d’une infime bonté conciliatrice dans la noirceur des haines. Ce remarquable appel à l’humanité sera celui de l’homme Chrétien, voué à agir dans le maintenant, pour secourir d’une solennelle humilité, la faiblesse des hommes. Son sage appel inspirerait à convertir tant de personnes aux valeurs humaines les plus élémentaires: Celles qu’exerceraient les coeurs et la richesse du dépouillement afin de consacrer l’acte de recevoir, en donnant. Néanmoins, beaucoup d’individus titubent sur un chemin d’errances. Il sera âprement défendu par la négligence, l’abandon, la négation des équilibres harmonieux en faveur de ce qu’on appelle encore des priorités; individuelle et collective. Elles consacreraient les convenances étroites et multiples ainsi que de grands espaces d’indifférence. Cependant, l’intolérance ouverte, inhérente aux divers extremismes ne menacerait-elle que secondairement les fragiles équilibres politiques et économiques dans le monde?!
Allons nous vers de nouveaux jours?
Cela est certes facile à souhaiter, mais à y réfléchir de près, la signification de passer d’une année fort difficile et douloureuse, à une autre, différente, exigerait de tout citoyen des choix existentiels évidents: Cultiver son territoire avec ses propres mains, l’abandonner aux stratégies des influences “bienveillantes”, cueillir ses fruits ou les leurs? Va t-on choisir, entre la responsabilité ou la fuite, laisser les tensions perdurer jusqu’à ronger ce qui reste de la cohérence libanaise ou adopter la modération? Serait-elle soutenue par les amis de la paix ou réduite au sacrifice systématique des braves dans le collimateur des ennemis du Liban?!
Le résultat de chaque décision aura l’impact décisif de récupérer ou de perdre nos identités culturelles, religieuses et tout ce qui nous reste.
Joe Acoury
