Le 21 février 2020, un premier cas COVID était officiellement diagnostiqué au Liban. Il s’agissait alors d’une personne âgée qui se serait rendue en pèlerinage à l’étranger.
Depuis, le nombre de nouveaux cas au Liban a dépassé le seuil du million, indique le ministère de la santé, alors qu’on s’approche des 10 000 morts induits par les complications de la maladie. 9 970 personnes sont ainsi décédées en 2 ans, soit une moyenne de 13 personnes par jour en 2 ans et une pointe qui dépassé 100 personnes décédées quotidiennement en 2021 avant de se stabiliser aujourd’hui, un bilan élevé tout de même un pays comme le Liban.
Le nombre de décès quotidien reste important avec une moyenne, ces derniers mois, à peine inférieur à 20 cas par jour en dépit d’une pression sur le système hospitalier – qui s’est fortement dégradé avec la crise économique – fort heureusement moins importante que l’année dernière. Cette stabilisation a été induite d’une part par le nombre important de personnes contaminées durant les 2 dernières années avec une moyenne de 1 365 personnes pour 100 000 habitants même si de nombreux cas de ré-infection par le virus sont diagnostiqués ou par le fait que 48.3% de la population a reçu au moins une première dose de vaccine et 22.5% sont triplement vaccinées.
Au niveau hospitalier, 77% personnes faisant l’objet de soin et 87% des personnes placées sous respirateur ne sont d’ailleurs pas vaccinées, une proportion qui est donc importante parmi cette catégorie de cas.
Si le confinement n’est plus à l’ordre du jour en raison notamment de l’extension du virus, les autorités publiques rappellent que les mesures de distanciation restent nécessaires, avec notamment l’usage du masque dans les lieux publics.
