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Dans un article récent pour “Nidaa Al Watan”, Rima Hashem met en lumière la reprise du travail dans les bureaux fonciers libanais après de longs mois d’inactivité. Cette reprise, effective depuis environ deux semaines, voit le traitement d’un nombre conséquent de dossiers en suspens, bien qu’aucune nouvelle demande ne soit encore acceptée, dans l’attente de l’achèvement des dossiers existants. Notamment, il est à noter que la majorité des frais liés à ces transactions anciennes sont encore calculés sur la base d’un taux de change de 1 500 livres libanaises pour un dollar, posant ainsi la question de l’efficacité et du timing pour l’accueil de nouvelles demandes.

George Maaraoui, directeur général par intérim des Affaires foncières et de la Finance, souligne l’engagement des employés à traiter les dossiers en retard. Chaque vendredi, des titres de propriété et parfois des contrats achevés sont délivrés, anticipant progressivement la capacité à traiter ou à recevoir de nouvelles requêtes des citoyens. Parallèlement, des attestations foncières sont fournies via les syndicats d’ingénieurs, d’avocats, et de topographes, en un effort de gérer efficacement l’accumulation des dossiers.

Malheureusement, cette situation entraîne des pertes significatives pour l’État, accentuées par le maintien des frais basés sur l’ancien taux de change, mais le citoyen reste le plus affecté, ses transactions et activités étant suspendues pendant cette période.

Le secteur immobilier de Beyrouth semble être en avance, avec peu ou pas de dossiers en attente grâce à l’assiduité des employés depuis la décision de reprise en juillet dernier. Les transactions peuvent être accélérées moyennant des frais déterminés selon certaines critères, bien que cette pratique ne fût pas courante auparavant.

Malgré ces avancées, le problème persiste dans d’autres régions comme Baabda, où l’accumulation des travaux est significative. Les employés s’efforcent de traiter les dossiers en attente et de délivrer les titres de propriété, mais le système actuel ne suffit pas à répondre efficacement aux besoins. Des exceptions ont été faites pour certaines transactions en retard en raison de la pression sur les bureaux fonciers, permettant une certaine fluidité dans le traitement.

Les pertes engendrées par cette fermeture sont considérables, particulièrement avec la dépréciation de la livre libanaise. Une transaction coûtant auparavant l’équivalent de 10 000 dollars coûte maintenant environ 200 dollars, en raison de la persistance du taux de change à 1 500 LBP pour un dollar. Cette situation, aggravée par près de 82 000 transactions en attente à Baabda, soulève des inquiétudes quant à la capacité du système à gérer efficacement et équitablement les affaires foncières du pays.

Newsdesk Libnanews
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