L’Agence Nationale d’Information a indiqué que 300 prisonniers, essentiellement des islamistes ayant participé aux incidents des derniers années, ont débuté une grève de la faim dans la prison d’AL Qobbeh à Tripoli au Nord Liban, alors que leurs familles ont bloqué les routes de la ville ainsi que celles de la Békaa.

Pour sa part, un dirigeant salafiste, le cheikh Khaled Hoblos, a appelé, depuis la prison de Roumieh où il est détenu depuis 2015 pour des actes terroristes, les prisonniers à une grève de la faim ouverte jusqu’à l’approbation d’une amnistie générale. S’adressant au Président de la République, à son Premier Ministre Saad Hariri et au Président de la Chambre Nabih Berry, le religieux a appelé un ce que les autorités libanaises trouvent une solution pour les détenus de toutes les communautés religieuses.

Pour rappel, le Cheikh Khaled Hoblos avait constitué une petite milice qui a combattu l’Armée Libanaise dans les incidents de Minyeh en 2014, faisant 11 morts dans les rangs de l’institution militaire. Il est également accusé d’avoir entretenu des relations avec des organisations terroristes agissant notamment en territoire syrien.

Cette information intervient alors que le Gouvernement Libanais envisage une amnistie générale à l’occasion des élections législatives du 6 mai prochain, à l’exception des individus soupçonnés d’être impliqués dans la mort de militaires, indique le Président de la République, le Général Michel Aoun.

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