Le premier ministre Najib Mikati a confirmé que le mandat du gouverneur de la Banque du Liban n’est pas sur la table, indiquent des sources proches de lui.

Pour rappel, celui-ci est accusé de détournements de fond et de blanchiment d’argent et fait l’objet de procédures judiciaires même dans différents pays européens.

Ces propos ont été tenus en présence de plusieurs ministres lors d’une réunion qui s’est tenue au grand sérail. Egalement, différents scénarios ont été évoqués à l’issue du mandat de Riad Salamé qui s’achève le 1er aout.

Le premier ministre a rappelé qu’en cas de vacance, le premier vice-gouverneur devrait assumer l’intérim à la tête de la banque centrale. Najib Mikati a aussi indiqué ne pas avoir évoqué, contrairement à ce que certains médias prétendaient, la nomination de l’ancien ministre Camille Abou Sleiman à la tête de l’institution indiquant qu’il s’opposera à tout nom qui ne lui convient pas.

Les ministres du CPL présents lors de cette réunion ont indiqué que la nomination d’un nouveau gouverneur de la BdL ne peut se faire qu’après l’élection d’un nouveau président de la république. Toute nomination intervenant précédemment à l’élection d’un nouveau président est inconstitutionnelle et contraire aux prérogatives de la présidence.

Quant au vice-premier ministre Bassam al Chami, il a appelé à la nomination d’un gouverneur non lié au système politique, rappelant la responsabilité d’une fonction liée à la politique monétaire et financière de l’état.

Un commentaire?

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.