La formation du Chouf (C1 sur les cartes géologiques de M. Louis Dubertret et de ses collaborateurs) datant de l’ère géologique du Néocomien – Barrémien composant le «Grès de Base» est la seule Formation gréseuse à être correctement étudiée pour cette période dans la région.
De plus, elle interagirait avec deux strates carbonatées sous-jacentes et superposées mal étudiées. La recherche d’origine a été publiée lors d’un compte-rendu de ma présentation de recherche présentée lors du «AAPG International Conference and Exhibition, Calgary, Alberta, Canada, September 12-15, 2010». Vous pouvez lire une version plus récente sur mon blog également (voir: https://www.blogger.com/blog/post/edit/3069797987781863576/6513831281143795550).
Cette revue des «Grès de Base» présente un compte-rendu stratigraphique détaillé de l’ensemble du Crétacé inférieur au Liban, avec des analyses pétrographiques et minéralogiques. Il a été démontré que la formation de Chouf a été déposée à la fois dans des systèmes d’environnements aquatiques et éoliens.
Il a été mis en évidence la cyclicité des strates de grès et de carbonates. Des analyses litho-stratigraphiques et pétrographiques ont révélé que les affleurements néocomiens-barrémiens comprennent des faciès aquatiques et éoliens distincts. Ces analyses ont décrit les couches riches en matières organiques dans les faciès à dominance de grès aquatiques, et à dominance calcaires (voir ici: http://www.searchanddiscovery.com/documents/2012/10382bellos/poster.pdf)
Dans les strates sablonneuses, les kérogènes (de Type-III) ont entraîné une corrosion et une dissolution des grains de quartz augmentant la porosité et la perméabilité globale du «Grès de Base» lors de la migration initiale des hydrocarbures et plus tard du rinçage télogénique avec les eaux météoriques. Un cas similaire doit être observé pour les bitumes conservés dans les strates carbonatées. Ainsi, cela nous permettra d’étudier également les perspectives pétrolières de la séquence de roches du Crétacé inférieur ainsi que de fournir une analyse stratigraphique de séquence appropriée de cette période.
Notez que l’estimation d’enfouissement enregistrée est estimée à 188 m, l’épaisseur est de 300 m et la courbe résultante n’est pas corrigée pour le compactage (Creta. = Crétacé, Pli. = Pliocène, T. = Récent et O.M. = Matière Organique). Sur cette base, les résultats de la pyrolyse seront publiés ultérieurement.