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La livre libanaise a franchi le seuil symbolique des 8 000 LL/USD, avec un taux de parité de 8 000 LL/USD à l’achat et de 8 050 LL/USD à la vente, soit 200 LL de différence par rapport à hier, sur fond d’absence de solution pour l’heure concernant la formation du prochain gouvernement du premier ministre désigné Saad Hariri.

La crise gouvernementale pourrait ainsi se voir être prolongée alors que le Liban manque de temps et s’achemine vers un effondrement économique et le chaos, met en garde la communauté internationale.

Toujours sur le plan économique, les réserves monétaires disponibles devraient prochainement être épuisées, faisant craindre une pression supplémentaire sur la livre libanaise alors que le programme de subvention à l’achat des produits de première nécessité devrait s’achever.

Le ministre sortant des finances, Ghazi Wazni, a mis en garde contre la “fin du Liban” en cas d’échec à mener en temps et en heure les réformes économiques promises seules capables de débloquer l’aide de la communauté internationale via la feuille de route française. Il s’agit notamment de mettre en place une politique anti-corruption mais plus encore de mener l’audit juricomptable des comptes de la Banque du Liban. Celui-ci fait l’objet d’un bras-de-fer entre la présidence de la république et le Premier Ministre désigné Saad Hariri qui soutient le gouverneur de la BdL Riad Salamé. Ce dernier avait refusé de répondre à 57% des questions du cabinet Alvarez & Marsal qui doit conduire la procédure

Aucun progrès n’a été effectué sur le plan de la formation du gouvernement alors que la dernière réunion entre Michel et Saad Hariri a échoué. Ce dernier souhaiterait nommer 5 des 9 ministres chrétiens, ce que refuse la président de la République, considérant que la communauté chiite et druze nommeraient tout de même leurs représentants, chose que refuse le premier ministre désigné à la communauté chrétienne. Certaines sources proches de la présidence estiment ainsi que Saad Hariri tenterait de marginaliser les chrétiens.

D’autres problèmes annexes porteraient sur l’attribution des ministères de la santé, des travaux publics, de l’éducation ou encore des télécommunications et des affaires sociales.

A country without a government as the economic crisis hits it hard

Lebanon has been without government since the resignation, on August 10, of outgoing Prime Minister Hassan Diab.

The formation of a new government is considered as one of the preconditions for the relaunch of negotiations with the International Monetary Fund in order to obtain the release of financial aid from the international community in the face of the economic crisis that Lebanon is going through.

Following Mustafa Adib’s failure to form a cabinet, former Prime Minister Saad Hariri, who resigned following major protests in October 2019, was tasked with forming a new government in October 2020.

In an attempt to unblock the situation, the former prime minister promised the Amal movement to allocate the portfolio of the finance ministry to a member of the Shiite community. He also reiterated that Lebanon could do without a state of default, thus denying the gravity of the economic crisis however experienced by the population, with 55% of it now living below the poverty line while the economic recession has reached 29% according to some reports for the year 2020.

However, Saad Hariri’s proposals for an 18-member cabinet clash with the Presidency of the Republic, who points out that if the Shiite and Sunni communities choose their representatives, the Christian representatives in the new cabinet would also be chosen by the former. designated minister. General Aoun de facto considers that the current proposals of the Prime Minister contravene both the Lebanese constitution and the national pact.

The latter, for his part, accuses the head of state of wanting to obtain a blocking third party within his new cabinet.

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