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Le conflit israélo-palestinien est un sujet complexe qui suscite des débats passionnés à travers le monde. Récemment, des discussions ont émergé concernant les implications d’une action extrême d’Israël à l’encontre de Gaza. L’hypothèse de la destruction totale de Gaza, accompagnée de nombreuses pertes de vies humaines, suscite des inquiétudes quant aux conséquences politiques, morales et humanitaires. Cet article examine les implications de cette hypothèse et explore la question de savoir si une telle action contribuerait à résoudre la question palestinienne ou si elle pourrait ternir davantage l’image d’Israël sur la scène internationale.

L’Option de la Destruction Totale

L’idée d’une destruction totale de Gaza, accompagnée de pertes de vies humaines massives, est une perspective extrême. Elle peut découler de la frustration et de l’exaspération liées à des décennies de conflit et de tensions persistantes. Cependant, il est essentiel d’analyser attentivement les conséquences d’une telle action.

Conséquences Politiques

Si Israël décidait de détruire entièrement Gaza, la communauté internationale réagirait avec indignation et condamnerait cette action de manière unanime. Israël risquerait de devenir un paria sur la scène mondiale, en subissant des sanctions internationales et des pressions diplomatiques sans précédent.

L’occupation et l’annexion de Gaza soulèveraient également des préoccupations majeures. Israël serait confronté à la gestion d’une population de plus de deux millions de Palestiniens, ce qui générerait d’importants défis en matière de sécurité, d’infrastructure, et de ressources. Les tensions seraient susceptibles de s’intensifier, et l’occupation ne résoudrait pas les causes fondamentales du conflit.

Conséquences Morales et Humanitaires

La destruction totale de Gaza entraînerait inévitablement des souffrances humaines indicibles. Les pertes de vies, notamment parmi la population civile, seraient dévastatrices. L’histoire jugerait cette action comme un acte de violence inutile contre un peuple déjà souffrant. L’injustice et la cruauté perpétrées dans le contexte du conflit israélo-palestinien pourraient hanter la conscience collective. Quelle différence entre 1200 juifs massacrés et 12 000 palestiniens massacrés ? Juste la parité de 1 pour 10 prônée par la loi du Talion? La réponse future à cette loi du Talion juive ne sera-t-elle pas encore plus violente si elle est aussi appliquée dans quelques années par l’islam de manière encore plus tragique ? 

Le Parallèle avec le Ghetto de Varsovie , l’inversion des acteurs ou le retour du refoulé

Le parallèle avec le Ghetto de Varsovie est évoqué par certains observateurs. Le Ghetto de Varsovie était un quartier confiné où les Juifs étaient regroupés pendant la Seconde Guerre mondiale. Les conditions de vie étaient déplorables, et le soulèvement du Ghetto de Varsovie est devenu un symbole de la résistance juive face à l’oppression nazie. Faire un parallèle entre le Ghetto de Varsovie et Gaza est une question délicate, mais il souligne la souffrance endurée par la population civile sous un siège prolongé. Les palestiniens de Gaza seraient ils devenus les nouveaux juifs du Ghetto de Varsovie et les juifs seraient-ils devenus les nazis ? 

La Question de la Résolution du Conflit

La destruction totale de Gaza n’est pas une solution viable au conflit israélo-palestinien. Pour parvenir à une paix durable, les deux parties doivent s’engager dans des négociations sérieuses et de bonne foi. Une résolution pacifique du conflit repose sur la création d’un État palestinien viable aux côtés d’Israël, sur la base de négociations bilatérales et du respect des droits et des aspirations des deux peuples.

Conclusion

L’hypothèse de la destruction totale de Gaza doit être examinée à la lumière des graves conséquences politiques, morales et humanitaires qu’elle engendrerait. Au lieu d’apporter une solution au conflit israélo-palestinien, elle ne ferait qu’exacerber les tensions, ternir l’image d’Israël et prolonger la souffrance des populations concernées. La recherche d’une résolution pacifique et négociée reste la voie la plus réaliste pour parvenir à la paix au Moyen-Orient, respectant ainsi les droits et les aspirations de toutes les parties impliquées.

Bernard Raymond Jabre
Bernard Raymond Jabre, Etudes scolaires à Jamhour puis à l’Ecole Gerson à Paris, continua ses études d’économie et de gestion licence et maitrise à Paris -Dauphine où il se spécialise dans le Master « Marchés Financiers Internationaux et Gestion des Risques » de l’Université de Paris - Dauphine 1989. Par la suite , Il se spécialise dans la gestion des risques des dérivés des marchés actions notamment dans les obligations convertibles en actions et le marché des options chez Morgan Stanley Londres 1988 , et à la société de Bourse Fauchier- Magnan - Paris 1989 à 1991, puis il revint au Liban en 1992 pour aider à reconstruire l’affaire familiale la Brasserie Almaza qu’il dirigea 11 ans , puis il fonda en 2003 une société de gestion Aleph Asset Management dont il est actionnaire à 100% analyste et gérant de portefeuille , de trésorerie et de risques financiers internationaux jusqu’à nos jours.

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