L’extrémisme religieux est un phénomène complexe dont les origines et les causes sont multifactorielles. Il ne peut être réduit à une seule explication, mais plusieurs facteurs contribuent généralement à sa formation. Voici quelques-unes des sources et des causes de l’extrémisme religieux :

Interprétation radicale des textes religieux : Les extrémistes religieux ont tendance à adopter une interprétation stricte et littérale des textes sacrés de leur religion. Cette interprétation peut mener à des croyances extrêmes et à des comportements radicaux.

Facteurs sociaux et économiques : Les inégalités économiques, le chômage, la pauvreté et la marginalisation sociale peuvent contribuer à la radicalisation. Les individus se tournent parfois vers l’extrémisme religieux en quête d’une identité, d’un sentiment d’appartenance ou de solutions à leurs problèmes.

Conflits et instabilité politique : Les zones en proie à des conflits ou à une instabilité politique sont souvent des terrains fertiles pour l’extrémisme religieux. Les groupes extrémistes peuvent exploiter ces situations pour recruter des membres et gagner du pouvoir.

Propagande et recrutement en ligne : Internet et les médias sociaux ont facilité la propagation de la propagande extrémiste. Les individus peuvent être radicalisés en ligne, et les groupes extrémistes utilisent ces plates-formes pour recruter de nouveaux membres.

Facteurs psychologiques : Certains individus sont plus vulnérables à l’extrémisme religieux en raison de problèmes de santé mentale, de traumatismes passés ou d’autres facteurs psychologiques.

Injustice et oppression : Les individus qui perçoivent une injustice ou une oppression à l’encontre de leur groupe religieux peuvent être plus enclins à l’extrémisme. Ils peuvent se radicaliser dans le but de lutter contre ces injustices.

Éducation et environnement familial : L’éducation et l’environnement familial jouent un rôle crucial. Les individus qui sont exposés à une éducation ou à un environnement familial extrémiste sont plus susceptibles d’adopter ces croyances.

Influence des leaders religieux et politiques : Les leaders religieux et politiques qui prêchent la haine et l’extrémisme peuvent avoir une influence significative sur leurs fidèles. Le discours incendiaire et les appels à la violence peuvent contribuer à la radicalisation.

Réseaux de soutien : Les individus radicalisés sont souvent intégrés dans des réseaux de soutien d’extrémistes, ce qui renforce leurs croyances et leur engagement.

Il est important de noter que l’extrémisme religieux ne se limite pas à une seule religion ou à une seule région du monde. Il existe des groupes extrémistes dans diverses traditions religieuses, y compris l’islam, le christianisme, le judaïsme, l’hindouisme et d’autres. La lutte contre l’extrémisme religieux exige une approche nuancée, impliquant des efforts pour lutter contre les facteurs susmentionnés tout en promouvant la tolérance religieuse, l’éducation et le dialogue interreligieux.

En Israël, l’extrémisme religieux juif d’un côté et l’extrémisme islamique de l’autre ont effectivement tendance à s’autoalimenter, ce qui aggrave les tensions et les conflits dans la région. Voici comment cela se manifeste :

Radicalisation religieuse : Les groupes extrémistes juifs et islamiques encouragent une interprétation radicale de la religion. Les extrémistes juifs se concentrent souvent sur la notion de la “Terre d’Israël” et affirment que tout le territoire historique de la Palestine doit être sous contrôle juif, ce qui exclut les Palestiniens. Les extrémistes islamiques utilisent également une interprétation stricte de l’islam pour revendiquer la Palestine comme une terre musulmane.

Violence et incitation : Les deux côtés ont vu l’émergence de groupes extrémistes violents. Du côté juif, certains groupes ont été responsables d’attaques contre des Palestiniens et de la violence contre les forces de sécurité israéliennes pour s’opposer aux processus de paix. Du côté palestinien, des groupes islamistes radicaux, tels que le Hamas, ont mené des attaques contre des cibles israéliennes. Cette violence perpétuelle renforce la méfiance et la haine mutuelle.

Politiques discriminatoires : En Israël, il y a des préoccupations concernant les politiques discriminatoires envers les Palestiniens citoyens d’Israël et les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza. Ces politiques renforcent les tensions et peuvent contribuer à la radicalisation.

Réponses sécuritaires : Les gouvernements israélien et palestinien, dans le cadre de leurs réponses à la violence, ont parfois recours à des mesures de sécurité strictes et à des représailles qui peuvent exacerber les ressentiments et la colère, alimentant ainsi le cycle de la violence.

Influence des leaders religieux et politiques : Les leaders religieux et politiques de part et d’autre ont un rôle majeur dans la promotion de l’extrémisme. Des personnalités politiques et religieuses radicales peuvent galvaniser leurs partisans en utilisant des discours incendiaires et des appels à l’action violente.

Isolement et absence de dialogue: L’absence de dialogue significatif entre les deux parties et le manque de perspective pour une résolution du conflit ont créé un sentiment d’isolement et de désespoir chez certains individus. Cela les rend plus susceptibles de se tourner vers l’extrémisme comme réponse à leur situation.

Effet d’entraînement : Les actes de violence et de radicalisation de part et d’autre peuvent encourager des réactions similaires chez l’autre camp. Par exemple, des attaques extrémistes juives peuvent conduire à des représailles de groupes palestiniens, et vice versa.

L’auto-alimentation de l’extrémisme religieux des deux côtés crée un cycle de violence et de haine difficile à briser. Pour parvenir à une solution pacifique, il est essentiel de promouvoir le dialogue intercommunautaire, de soutenir les voix modérées et de travailler à des solutions politiques équitables qui tiennent compte des droits de tous, quelle que soit leur religion ou leur origine ethnique. Il est important de reconnaître que l’extrémisme religieux ne représente pas l’ensemble de la population israélienne ou palestinienne, et que de nombreux individus souhaitent la paix et la coexistence pacifique.

La dérive sio-fasciste

L’État d’Israël, depuis sa création en 1948, est devenu un centre de débats et de controverses à l’échelle internationale en raison de ses politiques envers les territoires palestiniens et de sa relation complexe avec le sionisme. Alors que le sionisme est né en tant que mouvement politique visant à établir un État juif souverain en Palestine, il existe des préoccupations croissantes quant à une possible “dérive sio-fasciste” au sein de certains secteurs de la société israélienne, notamment parmi les extrémistes religieux et le gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu.

Le Sio-fascisme : Une perspective

Le sio-fascisme est une expression qui combine le sionisme, le mouvement visant à établir un État juif en Israël, avec les éléments du fascisme. Il est important de noter que l’utilisation du terme “fascisme” ici ne vise pas à établir une équivalence stricte avec le fascisme du 20e siècle, mais plutôt à souligner les aspects autoritaires, nationalistes et discriminatoires de certains aspects du sionisme.

Le sio-fascisme peut être illustré par des politiques israéliennes qui sont perçues comme discriminatoires envers les Palestiniens, notamment en ce qui concerne les colonies en Cisjordanie, les politiques de confiscation de terres et les restrictions de mouvement imposées aux Palestiniens.

Les extrémistes religieux israéliens, en particulier ceux qui s’identifient comme nationalistes religieux, ont joué un rôle croissant dans la politique israélienne et dans la société. Leur idéologie s’inscrit dans un mélange de nationalisme, de messianisme et de croyances religieuses extrêmes. Pour certains de ces groupes, l’objectif est de maintenir un contrôle juif sur tous les territoires revendiqués par Israël, y compris la Cisjordanie et Jérusalem-Est, aux dépens des droits des Palestiniens. Ils ont été impliqués dans des activités telles que la colonisation de terres palestiniennes, ce qui a été largement critiqué au niveau international.

La colonisation, les expulsions de Palestiniens et la discrimination à l’égard des Arabes israéliens ont été des points de friction constants dans le débat sur la dérive sio-fasciste. Certains groupes, tels que Lehava, prônent des idées radicales et racistes contre les Arabes israéliens, les considérant comme une menace pour l’identité juive d’Israël. Ces idées extrémistes sont souvent associées à des incidents violents, tels que des attaques contre des Palestiniens et des tentatives d’incendier des églises.

L’autre aspect de la dérive sio-fasciste concerne les politiques du gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu. Bien que Netanyahu ait servi en tant que Premier ministre à plusieurs reprises, son mandat a été marqué par des actions et des politiques controversées. Sa réputation de nationaliste dur et son rôle dans la consolidation de la puissance israélienne dans les territoires occupés ont été pointés du doigt. Les mesures telles que l’expansion des colonies et le soutien à la “loi de l’État-nation” en 2018, qui déclare Israël comme l’État-nation juif, ont suscité des critiques, puisque le « goy » le non – juif n’a plus de place ni de droits dans un Etat juif. Il devient nécessairement un terroriste. 

Il est important de noter que toutes les actions du gouvernement israélien et de ses citoyens ne sont pas nécessairement en accord avec cette dérive sio-fasciste présumée. Israël est une société diversifiée, avec un large éventail d’opinions et d’attitudes. Cependant, il est indéniable que les actions de certains extrémistes et politiciens ont semé la controverse et ont contribué à la perception d’une dérive sio-fasciste.

Les préoccupations concernant cette dérive ne sont pas à prendre à la légère, car elles ont des implications sur la paix et la stabilité dans la région. De nombreux groupes et acteurs internationaux cherchent à favoriser un dialogue constructif et une solution négociée au conflit israélo-palestinien. Cela nécessite la prise en compte de toutes les perspectives et la promotion des valeurs de coexistence pacifique, de respect des droits de l’homme et d’égalité pour tous les citoyens.

L’une des caractéristiques les plus préoccupantes de la dérive sio-fasciste, telle qu’elle est perçue par ses critiques, est l’incapacité à accepter toute forme d’ouverture à l’Autre. Les individus ou groupes considérés comme sio-fascistes semblent réfractaires à la recherche d’une solution pacifique au conflit israélo-palestinien et à la mise en place d’un dialogue ouvert et constructif pour promouvoir une paix durable dans la région. Plusieurs facteurs expliquent cette attitude, mais il est essentiel de comprendre que ces points de vue sont loin d’être universels en Israël.

L’idéologie de l’exclusivité: Certains sio-fascistes croient en une vision exclusive de la souveraineté juive sur toute la terre d’Israël. Ils considèrent que l’établissement d’un État palestinien serait inacceptable et compromettrait l’intégrité de l’État juif. Cette idéologie, basée sur une interprétation stricte du sionisme, s’oppose radicalement à toute concession territoriale.

Messianisme et croyances religieuses: Pour certains nationalistes religieux, la présence juive en terre d’Israël est perçue comme un préalable à l’arrivée du Messie. Cette conviction religieuse renforce l’opposition à la cession de territoires aux Palestiniens, car elle est interprétée comme allant à l’encontre de la volonté divine.

Sécurité et sentiment de menace: Certains Israéliens, notamment dans des zones frontalières, perçoivent les concessions territoriales comme une menace directe pour leur sécurité. Cette perception est alimentée par des années de conflits et d’attaques « terroristes ».

Politique et intérêts politiques: Dans le domaine politique, la fermeté à l’égard des concessions territoriales peut être exploitée pour gagner des votes et consolider le soutien politique. Les dirigeants qui adoptent une ligne dure peuvent gagner le soutien de certains segments de l’électorat israélien.

Il est important de noter que de nombreux Israéliens, y compris des personnalités politiques, intellectuels, et citoyens ordinaires, s’engagent activement en faveur d’un dialogue constructif et de la recherche d’une solution négociée au conflit israélo-palestinien. Ils reconnaissent les implications humanitaires, politiques et sécuritaires du conflit et cherchent à construire des ponts entre les deux parties.

Cependant, il reste des obstacles importants à surmonter. La rhétorique extrémiste, les actes de violence et les politiques controversées ont exacerbé les tensions et rendu le dialogue plus difficile. Les tentatives pour rétablir un processus de paix significatif ont été compliquées par la méfiance, l’absence de confiance mutuelle et les perceptions négatives entre les deux camps.

Pour ceux qui critiquent la dérive sio-fasciste, il est impératif de reconnaître que la promotion d’une paix durable dans la région dépend d’un dialogue ouvert, de la confiance mutuelle et de la volonté d’explorer des solutions équitables pour les deux parties. Malheureusement, la présence de courants sio-fascistes entrave ce processus. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles il est difficile pour ces groupes d’accepter une ouverture à l’Autre et de s’engager dans un dialogue constructif :

Intransigeance idéologique : Les sio-fascistes adhèrent souvent à des positions idéologiques rigides, selon lesquelles toute concession territoriale ou tout compromis est inacceptable. Ils perçoivent ces actions comme une trahison de l’objectif sioniste d’un État juif dans toute la terre d’Israël.

Méfiance et animosité : Les décennies de conflit, les actes de violence et les provocations ont contribué à une atmosphère de méfiance et d’animosité entre Israéliens et Palestiniens. Les sio-fascistes estiment que les Palestiniens sont peu fiables et que tout geste de bonne volonté de leur part est susceptible de se retourner contre Israël.

Diversité d’opinions en Israël : La société israélienne est profondément divisée en ce qui concerne les approches du conflit. Les politiques visant à encourager un dialogue ouvert et des compromis sont souvent contestées, notamment par des groupes d’extrême droite qui exercent une pression politique significative.

Sécurité perçue : Certains Israéliens estiment que la sécurité de leur pays dépend du maintien du contrôle sur des territoires contestés, notamment en Cisjordanie. Cette perception les rend réticents à soutenir des concessions territoriales.

Malgré ces obstacles, de nombreux Israéliens et Palestiniens, ainsi que des groupes internationaux, s’efforcent de construire des ponts, de promouvoir des initiatives de paix et de renforcer le dialogue intercommunautaire. Ils reconnaissent les défis qui se posent et cherchent à trouver des solutions équitables pour mettre fin au conflit.

Il est crucial de souligner que le sio-fascisme ne représente pas l’ensemble de la société israélienne ni du sionisme. De nombreuses voix, à la fois en Israël et dans la diaspora juive, appellent à la coexistence pacifique, au respect des droits de l’homme et à une solution négociée qui garantisse la sécurité et la dignité de toutes les parties concernées.

L’islamo-fascisme: Une réponse dialectique au sio-fascisme

Le conflit israélo-palestinien est l’un des conflits les plus anciens et les plus complexes du monde, marqué par des décennies de violence, de souffrance et de polarisation. Au cœur de ce conflit se trouvent deux formes d’extrémisme : le sio-fascisme et l’islamo-fascisme. Alors que ces termes suscitent des débats et des controverses, il est essentiel de comprendre comment ils interagissent dialectiquement, ce qui contribue à la perpétuation du cycle de la violence dans la région.

L’Islamo-fascisme : Une réponse dialectique au sio-fascisme

Le terme “islamo-fascisme” est également controversé, car il est considéré par certains comme stigmatisant envers les musulmans. Il est parfois utilisé pour décrire les groupes extrémistes islamiques qui ont recours à la violence et au terrorisme au nom de l’islam. Il convient de noter que la grande majorité des musulmans rejettent le terrorisme et la violence. 

L’émergence de groupes islamistes radicaux peut être attribuée à un ensemble complexe de facteurs socio-économiques, politiques, historiques et idéologiques. Voici quelques-uns de ces facteurs :

Contexte Historique : L’essor de l’islamo-fascisme est lié à des événements historiques, notamment la révolution iranienne de 1979, qui a donné naissance à un État islamique, ainsi que la guerre en Afghanistan dans les années 1980, où les moudjahidin ont été soutenus dans leur lutte contre l’occupation soviétique.

Défaillance de l’État : Dans de nombreux pays à majorité musulmane, la faiblesse des gouvernements, la corruption, la répression et le manque de services de base ont contribué à la montée de groupes radicaux. Ces groupes présentent souvent une alternative au pouvoir en place.

Idéologie Extrémiste : L’idéologie islamiste radicale, qui prône un retour à une interprétation stricte de l’islam et rejette les influences occidentales, a recruté des individus frustrés et marginalisés en proposant un cadre idéologique qui leur donne un sentiment de but et de supériorité morale.

Financement : Certains groupes islamistes radicaux ont bénéficié de financements de sources privées et publiques. Cela leur a permis de financer leurs activités, d’acheter des armes et de fournir des services sociaux, renforçant ainsi leur attrait pour certaines populations.

Conflits et Occupation : Les conflits régionaux, notamment le conflit israélo-palestinien, l’occupation de l’Irak et d’autres conflits au Moyen-Orient, ont alimenté la colère et la radicalisation de certains individus qui voient l’Occident et ses alliés comme des agresseurs.

Internet et Médias Sociaux : Les groupes islamistes radicaux ont utilisé Internet et les médias sociaux pour recruter des sympathisants, propager leur idéologie et coordonner des attaques.

La Dialectique de la Violence

Le conflit israélo-palestinien crée une dialectique de la violence, où les actions de l’un alimentent les actions de l’autre. Lorsque des actes de terrorisme sont perpétrés par des groupes islamistes radicaux, cela renforce le sentiment d’insécurité en Israël et conduit à des réponses sécuritaires renforcées. En retour, les mesures de sécurité renforcent la colère et la frustration parmi les Palestiniens, ce qui peut alimenter davantage l’extrémisme.

L’influence de l’extrémisme islamique en Palestine est alimentée par des facteurs tels que le désespoir économique et politique, ainsi que l’absence de progrès significatifs vers un État palestinien indépendant. Cette influence est exploitée par des groupes tels que le Hamas, qui utilisent la lutte contre Israël comme moyen de consolidation du pouvoir.

Sortir du Cycle de la Violence

La réponse dialectique au sio-fascisme ne réside pas dans l’adoption de l’islamo-fascisme, mais dans la recherche de solutions politiques et diplomatiques. Il est essentiel de reconnaître que l’extrémisme ne représente pas l’ensemble de la population en Israël, en Palestine ou parmi les musulmans en général. Il est possible de promouvoir un dialogue intercommunautaire, de soutenir les voix modérées et de travailler à des solutions politiques équitables.

La dialectique de la violence dans le conflit israélo-palestinien peut être brisée par des actes concrets de paix, de réconciliation et de justice. Il est temps de mettre fin à la spirale de la haine et de travailler ensemble pour créer un avenir où juifs et musulmans, israéliens et Palestiniens, puissent coexister dans la paix et la sécurité.

La Solution : Le Rôle de l’Occident et de la Communauté Internationale : Éliminer l’extrémisme juif et islamique de tout pouvoir et de tout gouvernement pour une paix durable au Moyen-Orient et dans le monde. 

Le Moyen-Orient est depuis longtemps le théâtre de conflits complexes et persistants. Au cœur de ces tensions se trouvent les extrémismes juif et islamique, qui ont entravé la recherche de solutions pacifiques et équilibrées. Pour parvenir à une paix durable dans la région, il est impératif d’éliminer l’extrémisme de tout accès au pouvoir ou au gouvernement, tant en Israël que dans les pays arabes. Cet article examine l’importance cruciale de cette démarche pour créer un avenir où tous les habitants du Moyen-Orient puissent jouir de leurs droits et devoirs équitablement.

La menace de l’extrémisme

L’extrémisme juif et islamique a des implications profondes pour la stabilité de la région. Les groupes extrémistes exploitent la religion à des fins politiques, radicalisant les croyants et alimentant les conflits. Cette radicalisation a conduit à des actes de violence et à des actes terroristes, déstabilisant la région et causant des souffrances humaines indicibles.

Éliminer l’extrémisme au sein des gouvernements

Il est impératif d’empêcher les groupes et individus extrémistes d’accéder au pouvoir ou de jouer un rôle prépondérant au sein des gouvernements. Les politiques d’extrémisme exacerbent les tensions et compromettent les efforts en faveur de la paix. Les gouvernements et les institutions internationales doivent travailler ensemble pour garantir que seuls des acteurs modérés et responsables dirigent la région.

Promouvoir le dialogue et la réconciliation

L’élimination de l’extrémisme doit être accompagnée d’une promotion active du dialogue intercommunautaire. Les membres des différentes communautés doivent être encouragés à se parler et à se comprendre, ce qui est essentiel pour la réconciliation et la compréhension mutuelle. Les solutions de paix durables doivent être fondées sur l’égalité des droits, l’inclusion et le respect de toutes les communautés du Moyen-Orient.

Rôle de la communauté international et de l’Occident particulièrement

La communauté internationale et l’Occident particulièrement ont un rôle crucial à jouer dans la lutte contre l’extrémisme et la promotion de la paix au Moyen-Orient. Les pays du monde entier doivent œuvrer ensemble pour soutenir les efforts de prévention de l’extrémisme et pour aider à résoudre les conflits existants. Les sanctions et les pressions diplomatiques peuvent être utilisées pour décourager les gouvernements qui tolèrent ou encouragent l’extrémisme.

Conclusion

L’élimination de l’extrémisme juif et islamique de tout accès au pouvoir ou au gouvernement est une étape cruciale vers la paix durable au Moyen-Orient. Cela nécessite un engagement ferme de la part des gouvernements, des communautés religieuses et de la communauté internationale. Le dialogue intercommunautaire, la réconciliation et le respect mutuel sont les fondements d’un avenir meilleur pour la région. La recherche d’une paix équitable et durable est un objectif à portée de main, mais seulement si nous sommes prêts à éliminer l’extrémisme de part et d’autre et à promouvoir des solutions pacifiques.

Bernard Raymond Jabre
Bernard Raymond Jabre, Etudes scolaires à Jamhour puis à l’Ecole Gerson à Paris, continua ses études d’économie et de gestion licence et maitrise à Paris -Dauphine où il se spécialise dans le Master « Marchés Financiers Internationaux et Gestion des Risques » de l’Université de Paris - Dauphine 1989. Par la suite , Il se spécialise dans la gestion des risques des dérivés des marchés actions notamment dans les obligations convertibles en actions et le marché des options chez Morgan Stanley Londres 1988 , et à la société de Bourse Fauchier- Magnan - Paris 1989 à 1991, puis il revint au Liban en 1992 pour aider à reconstruire l’affaire familiale la Brasserie Almaza qu’il dirigea 11 ans , puis il fonda en 2003 une société de gestion Aleph Asset Management dont il est actionnaire à 100% analyste et gérant de portefeuille , de trésorerie et de risques financiers internationaux jusqu’à nos jours.

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