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Le Liban, autrefois un acteur central au Moyen-Orient, est aujourd’hui marginalisé sur la scène régionale. Son instabilité politique, l’influence croissante du Hezbollah et l’effondrement économique ont affaibli sa position. Tandis que les puissances du Golfe redéfinissent leurs alliances et que l’Arabie saoudite et l’Iran amorcent un dialogue, le Liban reste paralysé par ses divisions internes. Sans réformes majeures, il risque d’être exclu des grandes dynamiques stratégiques de la région.

Le Liban fait face à un isolement diplomatique croissant, fragilisé par la crise économique et les tensions géopolitiques. Ses alliances historiques avec le Golfe et l’Occident sont affaiblies, tandis que son rapprochement avec l’Iran suscite des inquiétudes. Trois scénarios émergent pour restaurer son poids diplomatique : renouer avec les pays du Golfe, renforcer ses liens avec l’Occident ou adopter une approche multipolaire. Quelle voie Beyrouth choisira-t-il pour éviter un effondrement total ?

Le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, orchestré par la Chine, redéfinit les alliances régionales au Moyen-Orient. Cet accord met en lumière la montée en puissance de Pékin et le déclin relatif des États-Unis. Alors que les accords d’Abraham vacillent sous cette nouvelle dynamique, les enjeux stratégiques, militaires et économiques redessinent l’équilibre des forces, posant la question : collision ou complémentarité entre ces nouvelles alliances ?

Le Liban fait face à une recomposition géopolitique régionale marquée par le renforcement des alliances entre Israël, les États du Golfe et la montée en puissance de la Chine comme médiateur. Pris entre des dépendances économiques et des influences politiques, le pays navigue dans un paysage complexe. Des opportunités émergent, notamment grâce aux initiatives du Qatar, mais elles nécessitent des réformes et une vision stratégique claire pour que Beyrouth puisse jouer un rôle clé dans ce nouvel ordre régional.

Israël exploite la transition syrienne pour renforcer sa sécurité et élargir son influence régionale. Après avoir détruit 80 % des capacités militaires syriennes lors de frappes ciblées, Israël s’efforce de contrer l’influence iranienne et de stabiliser les zones frontalières. Des initiatives économiques et des alliances locales illustrent une stratégie proactive visant à s’imposer comme un acteur clé de la reconstruction syrienne. Cependant, cette approche soulève des critiques sur le respect de la souveraineté et les implications géopolitiques à long terme.