Liban: La crise de liquidités et la défiance croissante envers les banques s’accentue

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#ECO: Le 21 mars 2025, les banques libanaises font face à une crise de liquidités et à une défiance accrue des déposants. Des tensions émergent entre institutions refusant les règles de restructuration de la Banque du Liban, tandis que les retraits restent limités et les dollars convertis en livres à des taux défavorables. Cette situation pousse les Libanais vers le cash et les circuits informels, accentuant la crise bancaire.

FocusLiban: L’exode des talents libanais et la fuite des capitaux

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#FOCUSLIBAN: L’exode des jeunes diplômés et la fuite des capitaux vident le Liban de son avenir. Mesures insuffisantes face à une crise écrasante en mars 2025.

Dévaluation ratée : pourquoi le Liban ne peut pas sauver ses exportations

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La livre libanaise, dégringolée à 100 000 livres/USD en 2025, aurait dû doper les exportations, mais la dollarisation – renforcée par l’État avec des services comme l’électricité et les télécoms en dollars – tue cet espoir. Coûts en USD, infrastructures en ruines et corruption paralysent le Liban. Avec des remises diaspora à 5,7 milliards USD, un fonds souverain hors banques pourrait relancer une économie réelle, si le pays brise enfin sa dépendance au billet vert.

FocusLiban: Les enjeux de la restructuration du secteur bancaire libanais

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#FOCUSLIBAN: Les options sur la table oscillent entre une refonte radicale et des compromis bancals, mais une chose est claire : il est hors de question de collectiviser les pertes colossales engendrées par des décennies de pratiques bancaires irresponsables et prédatrices. Face aux exigences du FMI et à la résistance acharnée des banques libanaises, cette crise met en lumière les impacts dévastateurs sur les épargnants, les investisseurs étrangers et une économie au bord du gouffre. Voici une plongée dans ce fiasco financier et ses enjeux critiques.

Comment l’intelligence artificielle redessine les puissances économiques mondiales

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L’intelligence artificielle transforme l’économie mondiale en profondeur. Elle booste la productivité, automatise des tâches complexes et redéfinit les rapports de force économiques. Mais cette révolution soulève des défis majeurs, notamment la perte d’emplois, la concentration des richesses et l’absence d’une régulation mondiale efficace. Si certains pays dominent déjà le marché, d’autres risquent de devenir dépendants des grandes puissances technologiques. L’avenir de l’IA dépendra d’un équilibre entre innovation, gouvernance et équité économique.

L’impact des tensions régionales sur l’économie libanaise

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#50NUANCESDECRISES: Le Liban subit de plein fouet les conséquences des tensions régionales, entre sanctions contre l’Iran, hausse du prix du pétrole et instabilité en Syrie. Ces facteurs aggravent la crise économique, ralentissent le commerce et dissuadent les investisseurs étrangers. Face à cet isolement croissant, le gouvernement tente de diversifier ses relations économiques, mais les solutions restent limitées. Sans réformes internes et stabilisation régionale, le pays pourrait continuer à s’enfoncer dans une crise prolongée.
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FOCUSLIBAN: Pourquoi le modèle économique est-il voué à l’échec sans réformes profondes ?

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#FOCUS: Le modèle économique libanais s’effondre : sectarisme, corruption, dépendance externe et banques en ruine mènent à 82 % de pauvres et une inflation à 180 %. Sans réformes profondes – dépolitisation, purge bancaire, formalisation – le Liban court à la famine et au chaos d’ici 2026. Nawaf Salam peut-il briser ce système pourri ? Le salut exige un électrochoc, sinon le pays s’enfonce dans l’abîme.

2019-2024 : En route pour l’effondrement financier final du Liban

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De 2019 à 2024, les dépôts nominaux chutent de 170 à 88,39 milliards USD, les réels de 45-65 à 13-43 milliards USD. En 2024, les dépôts réels (15-49 % des nominaux) reflètent un schéma de Ponzi insoutenable. Le refus des banques en 2020 de restructurer, minimisant les pertes à 20 milliards USD contre 73 milliards USD (FMI), aggrave la crise. Les déposants, limités à 400 USD/mois à taux désavantageux, subissent un "haircut" de 75-90 %, contre 25-50 % possible en 2019 avec collaboration.

Le secteur bancaire libanais en crise – Vers une restructuration partielle ?

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#ECO: Le secteur bancaire libanais s’effondre, paralysant l’économie avec des dépôts bloqués et une livre dévaluée de 98 %. Une restructuration partielle ne ferait que repousser l’épuisement des liquidités en 2026, pas résoudre la crise. Seule une entente complète avec le FMI peut sauver le système, mais corruption et divisions freinent tout. Entreprises asphyxiées et inflation galopante : sans réforme totale, le Liban court vers un naufrage financier total.

Liban : l’énergie renouvelable, un potentiel gaspé ?

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Malgré un potentiel immense en énergies renouvelables, le Liban reste piégé dans une dépendance aux combustibles fossiles. La corruption, les conflits d’intérêts et le manque d’investissements empêchent toute transition énergétique durable. Des projets solaires locaux émergent timidement, mais des réformes structurelles et une volonté politique sont essentielles pour sortir de cette impasse. Le Liban doit saisir l’opportunité de développer un avenir plus durable et prospère pour ses citoyens.
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L’intelligence artificielle au Liban : quelles applications dans l’économie et la recherche ?

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#IA: L’intelligence artificielle s’impose progressivement au Liban dans les secteurs financier, médical et éducatif. Malgré le dynamisme des startups locales, le manque d’infrastructures et les difficultés de financement freinent son développement. Les experts appellent à un cadre réglementaire clair et à des incitations pour attirer les investissements et retenir les talents. L’IA représente un levier stratégique pour moderniser l’économie libanaise, mais son adoption reste conditionnée à des réformes structurelles.

L’impact de la crise sur la situation des femmes au Liban

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Avant la crise, les femmes libanaises avaient progressivement gagné du terrain dans le domaine économique et social. Selon les statistiques de l'Institut national de la statistique, la participation des femmes à la force de travail a atteint environ 30 % en 2019. Cependant, la crise économique a exacerbé les défis auxquels elles étaient déjà confrontées, rendant leur situation encore plus précaire.
Des livres libanaises. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com

FocusLiban: faut-il adopter le dollar face à la Livre Libanaise ?

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#Perspective: La livre libanaise s’effondre à 89 000 pour un dollar en 2025, relançant le débat : dollariser ? Stabilité promise, mais souveraineté perdue, emplois locaux détruits, et inégalités explosent, le PEG — porté par la diaspora et cause d’un mal hollandais — a déjà échoué. Le dollar, étranger aux partenaires arabes (60 % des exports), handicape le commerce. Panama réussit, Équateur et Zimbabwe stagnent. Flottement ou panier régional ? Sans réformes, la dollarisation est un piège.
Crédit photo le journal libanais Al Akhbar : « A Bas Riad le voleur. A bas le règne du Dollar ». Banderole des manifestants libanais Jeudi 24 octobre 2019 houspillant Riad Salameh, gouverneur de la Banque du Liban. «Riad, le voleur». A bas le règne de la Banque centrale libanaise et le Liban renaitra

L’illusion des dépôts bancaires libanais avant 2019, un cas typique de Ponzi de haute volée

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Le système bancaire libanais fonctionnait comme une pyramide de Ponzi à deux niveaux : les banques attiraient les déposants avec des rendements artificiels (10-15 %), financés par des placements à la BDL, qui elle-même dépendait de nouveaux dollars pour honorer ses engagements à 15-20 %. Les dépôts nominaux de 170 milliards USD n’étaient qu’une façade, soutenue par un schéma de Ponzi d’une ampleur exceptionnelle. Avec une parité réelle estimée à 3 000 LBP/USD en 2018 – contre 1 507,5 LBP/USD nominal – les dépôts réels se situaient entre 45 et 65 milliards USD, soit 26-38 % du total. L’écart de 105-125 milliards USD reflétait une richesse fictive, composée d’intérêts excessifs (40-50 milliards USD), de surévaluation monétaire (10-15 milliards USD), et de profits fictifs ou fraudes (~30-45 milliards USD).