Un cas de choléra au Nord du Liban

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Le 16 octobre 2024, le ministère de la Santé publique libanais a confirmé un cas de choléra dans la région d’Akkar, au nord du Liban. La patiente, une femme originaire de la localité de Samouniyeh, avait été admise à l’hôpital le 14 octobre pour des symptômes de diarrhée sévère accompagnée d’une déshydratation aiguë. Ce cas, confirmé par des analyses en laboratoire, marque une réapparition préoccupante de la maladie au Liban. Les autorités, en réponse, ont immédiatement enclenché un plan de surveillance et de gestion, notamment en procédant à des analyses de l’eau dans les environs afin de vérifier une éventuelle contamination hydrique.

Qu’est-ce que le choléra et comment se passe la contamination ?

Le choléra est une maladie infectieuse aiguë causée par la bactérie Vibrio cholerae, transmise par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Elle provoque une diarrhée abondante, entraînant souvent une déshydratation sévère et, dans les cas non traités, peut être fatale. La transmission est particulièrement rapide dans les zones où les infrastructures sanitaires sont insuffisantes et où l’accès à de l’eau potable est limité.

Mode de contamination

La contamination par le choléra survient principalement lorsque des personnes consomment de l’eau contaminée par les selles d’une personne infectée. Les bactéries se multiplient dans les milieux aquatiques et peuvent survivre dans des conditions d’hygiène précaires, ce qui explique leur prolifération dans des zones où l’assainissement est inadéquat. Le choléra se manifeste par une diarrhée aqueuse abondante, souvent décrite comme « eau de riz », accompagnée de vomissements. Les personnes infectées peuvent rapidement se déshydrater, ce qui rend le traitement rapide essentiel.

Mesures de prévention et de contrôle

Le ministère libanais de la Santé a immédiatement activé un plan d’urgence pour contenir la propagation de la maladie, en collectant des échantillons d’eau dans les localités touchées, en recherchant d’autres cas potentiels et en sensibilisant la population aux pratiques d’hygiène. Les autorités ont également renforcé les mesures de surveillance et mis en place des stratégies pour améliorer l’accès à l’eau potable, clé dans la prévention de futures épidémies de choléra.

L’éradication du choléra repose sur des systèmes d’assainissement efficaces et un accès généralisé à de l’eau propre, deux défis majeurs pour des régions rurales comme celle d’Akkar.

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Newsdesk Libnanews
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