“L’homme ne peut résoudre le problème de son existence que par le développement de ses pouvoirs humains” Eric Fromm.
La part émotionnelle saigne de part le monde et dérègle l’ordre mental. On réagit ou pas à d’atroces réalités. La violence s’enchaîne et banalise cruellement ce quotidien qui conduit souvent à justifier les ripostes. La menace contre les pays de la coalition internationale par Daesh et El Qaida passe au degré supérieur de l’implacable exécution d’un plan sophistiqué et diabolique: Celui de mettre en scène l’horreur, immobiliser la priorité de la coexistence et de nous précipiter vers ce cycle infernal alimenté par des haines et des vengeances. Nous prenons ainsi insensiblement distance jour après jour avec l’héritage de la bienveillance. Il permet de dévoiler le juste du faux, le bien du mal et de démarquer autant l’urgence des élans primaires que celle des
comportements avisés afin de sauvegarder notre part humaine dans cette horrible tragédie! Daesh cherche justement à abolir tout discernement menant à découvrir lucidement ses maîtres à penser. Eux représentent des organisations obscures. Elles ont choisi de confondre les gens, de répandre la terreur, de cultiver et de familiariser les individus et les populations avec le mal au quotidien. Parmi leurs buts: Favoriser l’indifférence comme une distinction civilisée, la disqualification comme un droit de préservation et réviser à la baisse la richesse des pensées multiples. Elles persistent à vouloir convaincre qu’elles règnent pour la gérance des injustices en abusant de toutes les formes de violences tacites et apparentes. Elles justifient aux plus hautes sphères internationales la préservation des valeurs humaines, alors que le but ultime est de définitivement les suspendre pour les transformer.
Joe Acoury
