La situation humanitaire au Liban continue de se détériorer suite aux frappes aériennes israéliennes qui ont visé plusieurs régions du pays, causant des pertes humaines et des destructions massives.
Raids sur les hauteurs du Hermel : un martyr et six blessés
Les frappes israéliennes n’ont pas épargné les zones rurales, y compris les hauteurs du Hermel. Le ministère de la Santé publique a annoncé qu’une attaque sur cette région a fait un mort et six blessés, dont deux personnes actuellement en soins intensifs. Les blessés, évacués d’urgence, ont été transportés dans différents hôpitaux de la région pour recevoir les soins nécessaires.
Ville de Aïtaron : onze blessés dans les bombardements
La ville de Aïtaron a également été la cible de frappes aériennes israéliennes. Selon un communiqué du Centre des opérations d’urgence du ministère de la Santé publique, onze personnes ont été blessées, dont une en soins intensifs. Six d’entre elles ont dû être hospitalisées, tandis que quatre autres ont été soignées en urgence et sont maintenant hors de danger. L’ampleur des dégâts matériels dans la région reste encore à être pleinement évaluée.
Levée des décombres dans la banlieue sud de Beyrouth
Les opérations de levée des décombres dans la banlieue sud de Beyrouth se poursuivent alors que neuf personnes sont encore portées disparues sous les ruines. Selon des sources locales, certains corps sont devenus méconnaissables en raison de l’intensité des frappes, et des retards dans les résultats des tests ADN compliquent davantage l’identification des victimes. En particulier, les frappes ont tué des familles entières, obligeant les autorités à prélever des échantillons ADN sur des membres de familles éloignés pour pouvoir identifier les restes des victimes. Le dernier bilan de cette frappe israélienne est de plus de 50 morts et de nombreux blessés, un bilan toujours provisoire.
Guerre psychologique : Beyrouth et d’autres régions ciblées par des appels de l’armée israélienne
En parallèle des frappes aériennes, les habitants de Beyrouth et d’autres régions du Liban reçoivent des appels téléphoniques d’avertissement via leurs lignes fixes, dans le cadre de la guerre psychologique menée par Israël. Ces appels leur ordonnent d’évacuer immédiatement leurs domiciles, créant un climat de peur et de confusion. Le ministre de l’Information du gouvernement intérimaire, Ziad Al-Makari, a lui-même été victime de cette tactique après avoir reçu un appel automatique lui demandant d’évacuer le bâtiment où il se trouvait.
