Alors que les frappes israéliennes s’intensifient dans la banlieue sud de Beyrouth, les élèves des écoles situées à proximité des zones ciblées continuent de vivre dans la peur et l’incertitude. Malgré les explosions, les cours se poursuivent, mais les enseignants et élèves font face à des interruptions brusques, des sirènes retentissent, et des scènes de panique se produisent au sein des salles de classe, capturées dans des vidéos choquantes de panique.
Un climat d’anxiété permanent pour les élèves et enseignants
Les quartiers de Haret Hreik, Hadath, al-Laylaki et Ghobeiri, où Israël intensifie ses frappes en raison de la présence présumée d’infrastructures du Hezbollah, sont en état de tension permanente. Les écoles dans ces zones tentent tant bien que mal de maintenir les cours, mais le bruit assourdissant des explosions, les détonations proches et les vibrations des fenêtres perturbent la tranquillité et la concentration des élèves. Les enseignants, pour la plupart démunis face à cette situation, improvisent des protocoles de sécurité avec des moyens limités pour tenter de protéger leurs élèves en cas d’attaque plus rapprochée.
Les répercussions des frappes israéliennes sur la vie quotidienne
La stratégie israélienne de pression militaire sans relâche vise à affaiblir les positions du Hezbollah, et bien que l’objectif soit militaire, les civils, notamment les enfants, sont les premiers affectés. Israël a récemment intensifié ses frappes suite à l’assassinat de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, et le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a annoncé qu’il n’y aurait ni trêve ni compromis. Cette posture radicale, combinée aux déclarations du ministre des Affaires étrangères Gideon Saar sur un « progrès diplomatique », illustre les contradictions au sein de l’exécutif israélien, mais maintient une pression constante sur le Liban.
Une résilience forcée dans un contexte de guerre prolongée
Pour de nombreux parents, la situation est intenable, mais ils se retrouvent contraints de continuer à envoyer leurs enfants en classe, faute de solution alternative. Les écoles tentent de préserver un semblant de normalité, mais chaque jour, des scènes de panique comme celles capturées en vidéo rappellent la gravité de la situation. Pour les élèves, la classe est devenue un lieu de stress et de vulnérabilité, où le moindre bruit peut déclencher des mouvements de panique.
