Tag: tensions Israël-Liban

Face à la persistance des tensions au sud du Liban, le président Joseph Aoun a réaffirmé l’engagement de l’armée à confisquer toutes les armes illégales, notamment au sud du fleuve Litani. Il plaide pour la réactivation du comité de surveillance afin de renforcer la pression sur Israël, qu’il accuse de violer le cessez-le-feu., face à une délégation militaire US.

Les funérailles de Hassan Nasrallah se sont déroulées sous haute tension, avec une forte présence de délégations iraniennes et syriennes, mais aussi sous la menace d’attaques israéliennes, qui ont visé plusieurs localités du sud du Liban pendant la cérémonie. Malgré ces provocations, la foule massive rassemblée à Beyrouth a réaffirmé son engagement envers la résistance. L’avenir du Hezbollah, en pleine transition après la perte de son chef, s’annonce crucial pour l’équilibre régional.

Les funérailles de Hassan Nasrallah ont rassemblé une foule immense à Beyrouth, transformant l’événement en une démonstration de force du Hezbollah. La cérémonie, qui a débuté à 13h, est marquée par la présence de délégations étrangères et par une mobilisation historique de partisans venus de tout le Liban. Avec plus de 200 000 participants en provenance de la Bekaa et la saturation complète du stade Camille Chamoun, l’hommage au leader du Hezbollah dépasse le cadre libanais et s’inscrit dans un contexte géopolitique brûlant.

Le Liban, avec l'aide de l'Union européenne, cherche à défendre sa souveraineté face aux tensions avec Israël. La coopération avec l'UE pourrait permettre de résoudre les différends frontaliers et d'assurer une gestion équitable des ressources naturelles. Cependant, cette diplomatie exige également des réformes internes au Liban.

L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir abattu un drone de surveillance du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu en vigueur. Cet incident survient alors que le retrait israélien du sud du Liban prend du retard, exacerbant les tensions avec le Hezbollah. Le général Ori Gordin assure que l’organisation terroriste a été durement affaiblie, mais Israël se tient prêt à reprendre les combats si nécessaire. Pendant ce temps, la communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation.

Les habitants du sud du Liban, contraints à l'exil par les violences, reviennent dans leurs villages malgré des conditions difficiles. Entre espoir et désillusion, leurs témoignages illustrent la complexité d’un retour marqué par des défis humanitaires et politiques.

À l’approche de l’échéance du 26 janvier, Israël cherche à prolonger son retrait du sud Liban, invoquant des prétextes sécuritaires. Ce refus de respecter les accords de cessez-le-feu suscite l’indignation au Liban, où l’armée et la population insistent sur la souveraineté et la stabilité.

Israël affirme son engagement envers le cessez-le-feu avec le Liban, mais ses actions sur le terrain révèlent des contradictions. Refusant de fixer un calendrier de retrait et menaçant de frappes si le Liban ne répond pas à ses exigences sécuritaires, Israël semble maintenir une pression militaire qui fragilise les efforts de paix. Cette posture, perçue par beaucoup comme une volonté d’imposer ses conditions, met à mal la crédibilité des engagements pris sous l’égide de la FINUL et de l’ONU.

Le Liban traverse une vacance politique prolongée depuis la fin du mandat présidentiel de Michel Aoun, en octobre 2022, et la démission du Premier ministre Najib Mikati. Le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté les dirigeants libanais à accélérer la formation d’un gouvernement, crucial pour stabiliser le pays. Alors que le Liban affronte des défis économiques, sociaux et sécuritaires majeurs, l’élection récente de Joseph Aoun à la présidence ouvre une opportunité pour restaurer la gouvernance.

Najib Mikati dément les rumeurs sur le maintien des troupes israéliennes au Liban. Israël se retire de certaines zones, mais les tensions persistent.

Les tensions Israël-Liban révèlent les rôles contrastés des acteurs internationaux. Les États-Unis soutiennent Israël face au Hezbollah, tandis que l’Europe prône un équilibre pour préserver la stabilité du Liban. Les Nations unies peinent à renforcer leur rôle sur la ligne bleue, et les accords d’Abraham offrent à Israël de nouveaux leviers stratégiques. Cependant, les livraisons d’armes iraniennes au Hezbollah augmentent le risque d’une escalade régionale aux conséquences imprévisibles.

Les tensions entre Israël et le Liban affectent profondément les civils des deux côtés. Déplacements massifs au Liban, traumatismes psychologiques en Israël, et initiatives citoyennes pour la paix montrent un paysage marqué par la souffrance et l’espoir. Les récits de familles révèlent les défis quotidiens, tandis que les ONG travaillent à renforcer la résilience des communautés touchées. Une solution durable nécessite des efforts diplomatiques globaux et locaux pour mettre fin au cycle de violence.

L'armée israélienne s'est retirée de Bani Hayyan après deux jours d'opérations militaires intenses, marquées par des destructions et des inquiétudes humanitaires. Le déploiement de la FINUL et de l'armée libanaise dans le sud vise désormais à stabiliser la région.

Un drone israélien a mené une frappe lundi à proximité de la ville d’al-Najjariyeh, dans le district de Sidon, blessant légèrement une personne. Cette attaque est la troisième depuis le cessez-le-feu avec le Hezbollah, Israël affirmant viser des infrastructures et des mouvements liés au groupe armé. La situation met en lumière les tensions persistantes entre Israël et le Liban.