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Point de la situation à 18 h: les bombardements se poursuivent et toujours aucune perspective de cessez-le-feu

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1. Nouvelles du front au Liban

Les frappes israéliennes se sont poursuivies cet après-midi avec une intensité accrue, ciblant des zones résidentielles et des infrastructures dans le sud du Liban. À 17h52, une frappe a touché la localité de Qossayba, causant des destructions massives dans la région. Plus tôt, vers 17h46, une autre attaque aérienne a visé la zone entre Jebchit et Adchit, aggravant les pertes matérielles. La région de Deir al-Zahrani a également été frappée par des bombardements israéliens, causant la destruction complète d’un bâtiment de trois étages à 17h49.

Des villages tels que Aita al-ShaabRamiyeh, et Al-Qouzah ont été touchés par des tirs d’artillerie intermittents tout au long de la journée. À 17h17, des frappes ont été signalées dans la région de Bent Jbeil, qui a été frappée à plusieurs reprises par des raids aériens, ainsi que d’autres localités comme TulinZawtar, et Kfar Rouman.

Du côté de la résistance islamique, des salves de roquettes ont été tirées en réponse aux attaques israéliennes, avec un bombardement massif sur la colonie de Kiryat Shmona vers 17h05, causant des destructions et des incendies dans cette région frontalière.

2. Bilans humains et dégâts matériels

Le bilan humain au Liban et à Gaza continue de s’alourdir. À 14h12, deux personnes ont été tuées et un autre blessé à Jinata dans le district de Sour suite à une frappe israélienne sur un domicile civil. Les frappes sur Haïfa ont également causé plusieurs blessés parmi les civils israéliens, avec des roquettes frappant des zones résidentielles vers 14h55.

À Gaza, selon Al Manar, les frappes israéliennes se sont intensifiées, notamment à Jabalia où des dizaines de civils ont été tués, portant le nombre total de victimes depuis le début de l’offensive à plusieurs milliers. Le ministère de la Santé à Gaza a confirmé que 42 344 Palestiniens ont été tués et près de 100 000 autres blessés depuis le 7 octobre.

3. Réactions politiques et diplomatiques

Sur le plan politique, les appels à un cessez-le-feu se multiplient. À 17h44Michel Daher, député libanais, a déclaré sur MTV Lebanon qu’il était urgent d’élire un président de la République pour faciliter un cessez-le-feu et que la situation actuelle au Liban ne laissait que peu de place à l’optimisme quant à une solution pacifique sans intervention internationale.

À 17h30, le ministre de l’Environnement, Nasser Yassine, a exprimé ses préoccupations face à la crise des réfugiés syriens, qui pourrait s’aggraver si le conflit s’intensifie, tandis que des discussions ont eu lieu à Bkerké sur la nécessité de renforcer la souveraineté libanaise et d’élire un président.

Par ailleurs, à 16h12Sheikh Naim Qassem a prononcé un discours affirmant que le Hezbollah continuerait à résister à l’agression israélienne et que la résistance islamique était capable de frapper n’importe quelle cible en Israël. Il a ajouté que les roquettes du Hezbollah pouvaient atteindre Haïfa et au-delà, marquant un tournant dans la confrontation avec Israël.

4. Réactions internationales et initiatives humanitaires

La communauté internationale commence à réagir plus fermement face à l’escalade des tensions au Liban. À 17h29, il a été rapporté que la British Airways avait annulé tous ses vols à destination d’Israël jusqu’au 2 novembre, et que des compagnies aériennes espagnoles avaient suivi le même chemin en annulant leurs vols jusqu’à la fin du mois de novembre.

La FINUL reste une question cruciale, avec Nabih Berri, président du Parlement libanais, et d’autres responsables libanais réitérant l’importance de maintenir les forces de maintien de la paix dans le sud du Liban. Cette position est soutenue par l’Italie, qui a exprimé son intention de protéger ses troupes au sein de la mission.

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Newsdesk Libnanews
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