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#VOISINS: La visite de Nawaf Salam à Damas relance un dialogue gelé depuis plus d’une décennie entre le Liban et la Syrie, sous médiation saoudienne. Sécurité des frontières, retour des réfugiés, coopération économique et énergétique ont été au cœur des discussions. Le Premier ministre adopte une stratégie de diplomatie pragmatique, équilibrant enjeux régionaux et réalités internes. Cette initiative s’inscrit dans une tentative de stabilisation régionale à travers des mécanismes de coopération ciblés et discrets.

#Liban: Le président libanais Joseph Aoun a conclu une visite historique à Riyad, marquant un tournant dans les relations avec l’Arabie saoudite. Rencontrant le prince héritier Mohammed ben Salmane, il a posé les bases d’une coopération renforcée, avant de rejoindre le sommet arabe au Caire. Entre réformes, souveraineté et relance économique, cette étape souligne le retour du Liban dans le giron arabe, avec un soutien saoudien conditionné à des engagements clairs.

Une rumeur sur une visite de Donald Trump au Liban pour inaugurer la nouvelle ambassade américaine soulève des questions sécuritaires et diplomatiques, mettant en lumière l’envergure de ce projet monumental.

Le chef de l’administration syrienne, Ahmed Al-Char’a, et le Premier ministre libanais, Najib Mikati, se sont réunis au Palais du Peuple pour renforcer les relations bilatérales. Au programme : souveraineté, coopération économique et retour des réfugiés. Cette rencontre, décrite comme une ouverture de bon augure, souligne une volonté mutuelle de stabiliser les relations syro-libanaises et de résoudre les problématiques transfrontalières. Un pas prometteur vers une nouvelle ère de coopération régionale.

La chute de Bachar al-Assad en Syrie a provoqué des célébrations au Liban, notamment dans les régions historiquement opposées à l’influence syrienne. Cependant, cet événement suscite aussi des incertitudes sur la stabilité du pays, alors que les tensions politiques et les défis liés aux réfugiés augmentent. La perte de l’allié syrien affaiblit le Hezbollah, mais les divisions internes pourraient se raviver. Le Liban doit désormais réévaluer ses relations bilatérales avec une Syrie en transition, tout en gérant les pressions économiques et humanitaires. Cette transition marque un tournant pour les deux pays et pour l’équilibre régional.