La journée a débuté par de violentes frappes israéliennes sur plusieurs localités du sud du Liban. À 12h01, la résistance islamique libanaise, par l’intermédiaire du Hezbollah, a lancé une salve de roquettes sur la base militaire de Beit Lid, à l’est de Netanya. Selon Al-Manar et MTV, cette attaque marque un tournant dans l’élargissement des frappes du Hezbollah contre des cibles stratégiques israéliennes situées en profondeur sur le territoire israélien. En réponse, l’armée israélienne a intensifié ses frappes sur des villages libanais proches de la frontière, notamment Kafr Tebnit, Al-Numayriyeh, et les villes de Sal’a et Al-Shahabiyyah. Ces bombardements, qui ont commencé tôt dans la matinée, ont détruit plusieurs maisons dans ces zones résidentielles .
Les forces israéliennes ont également ciblé les abords de la ville de Shebaa avec des obus incendiaires. Cette attaque a non seulement causé des dégâts matériels, mais a également accru la pression sur les civils résidant dans ces zones, qui vivent désormais sous un feu nourri . Par ailleurs, l’armée israélienne a mené des frappes sur la ville de Nabatieh al-Fawqa, provoquant de nouveaux blessés .
Selon Liveuamap, un raid israélien a également frappé la ville de Ma’arrab, causant quatre blessés. Ces attaques s’inscrivent dans une stratégie israélienne visant à affaiblir les capacités militaires du Hezbollah tout en infligeant des pertes importantes aux civils. D’autres frappes ont touché Yuhmor Al-Shaqif, où une frappe israélienne a ciblé un centre médical de la « Health Islamic Association », provoquant plusieurs décès .
Tentatives d’infiltration et contre-attaques
En parallèle, le Hezbollah a continué de mener des opérations défensives contre les forces israéliennes. À 11h37, le mouvement a revendiqué avoir repoussé une tentative d’infiltration israélienne à Aita Al-Shaab, près de la frontière sud. L’attaque a été stoppée par des tirs d’artillerie, forçant les troupes israéliennes à se replier sous un feu nourri . Le Hezbollah a également revendiqué des frappes de missiles contre une base militaire israélienne dans la région de Haïfa, où au moins 10 roquettes ont été tirées. Des sirènes ont retenti dans plusieurs villes israéliennes, notamment Netanya et Haïfa, semant la panique parmi la population .
L’intensité des affrontements se manifeste également par des attaques au sol. À 4h du matin, des forces israéliennes spéciales ont tenté de s’infiltrer à partir de la ville de Markaba, mais ont été repoussées par le Hezbollah avec des tirs d’artillerie. Cette tentative infructueuse reflète la complexité du théâtre des opérations le long de la frontière libano-israélienne, où les combats se concentrent autour de points stratégiques .
2) Informations sur les bombardements :
Bombardements sur le sud du Liban
Les bombardements israéliens n’ont cessé de s’intensifier dans plusieurs localités du sud du Liban, causant d’importants dégâts matériels et des pertes humaines. Selon Liveuamap et MTV, les abords de Deir Aamess ont été frappés par deux raids aériens à 12h13, provoquant des destructions majeures dans cette zone résidentielle . Ces frappes font suite à des attaques similaires sur la ville de Kafr Tebnit, où un centre commercial a été détruit par une frappe israélienne plus tôt dans la matinée .
Des bombardements ont également visé la ville de Ma’arrab, blessant quatre personnes, tandis qu’une autre frappe a touché le centre médical de Siddiqin, causant la mort d’un civil et en blessant un autre . Dans la région de Nabatieh, les villes de Kafr Rumman et Al-Khuraib ont également été ciblées par des frappes aériennes israéliennes, provoquant la destruction de plusieurs infrastructures civiles .
Attaques sur la bande de Gaza
Parallèlement, la bande de Gaza continue de subir de violentes frappes israéliennes. À Jabalia, une attaque israélienne a touché un camp de réfugiés, tuant au moins 20 personnes et blessant plusieurs autres. Selon Liveuamap, cette attaque a ciblé l’école Al-Mufti, où des familles déplacées avaient trouvé refuge . Les hôpitaux de la région sont submergés par le nombre de blessés, et les infrastructures médicales sont fréquemment ciblées par les frappes israéliennes, exacerbant ainsi la crise humanitaire en cours.
3) Initiatives politiques locales :
Efforts de réponse aux déplacements internes
Face à cette escalade des hostilités, les autorités libanaises tentent de gérer la crise humanitaire qui s’aggrave. Le président du Conseil sud-libanais, Nabih Berri, a reçu un appel du Premier ministre qatari pour discuter des efforts diplomatiques visant à mettre fin aux hostilités. Cette discussion fait écho aux préoccupations croissantes des responsables libanais quant aux déplacements massifs de civils dans le sud du pays. Les autorités locales ont lancé des initiatives pour acheminer des vivres et des médicaments vers les régions les plus touchées, notamment dans la Békaa et le sud du Liban .
Une cargaison d’aide humanitaire en provenance d’Arabie saoudite est arrivée à Beyrouth, transportant 30 tonnes de fournitures médicales et alimentaires. En parallèle, la Turquie a également envoyé 300 tonnes d’aide humanitaire pour soutenir les populations touchées par le conflit . Ces initiatives sont vitales, car les bombardements israéliens ont paralysé les infrastructures dans plusieurs régions du Liban, empêchant l’accès à des services essentiels tels que les soins de santé et l’approvisionnement en eau.
Représailles iraniennes
L’Iran a intensifié son soutien au Hezbollah, avec des déclarations fermes indiquant que « la machine de guerre du Hezbollah est en marche ». Un responsable iranien a averti que les jours à venir seraient « difficiles pour Israël », faisant allusion à une escalade potentielle des opérations militaires du Hezbollah . Téhéran a également réitéré son soutien au Hezbollah après l’assassinat de son commandant militaire Ali Nilforoushan par les forces israéliennes, avertissant qu’il tiendrait Israël responsable des répercussions de cet acte .
4) Initiatives diplomatiques :
Appels au cessez-le-feu
Sur le plan diplomatique, les appels à un cessez-le-feu se multiplient, mais peinent à trouver un écho auprès des parties prenantes. Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a une nouvelle fois appelé à l’arrêt immédiat des hostilités, mettant en garde contre les répercussions d’une guerre prolongée. Il a particulièrement critiqué les frappes israéliennes visant des positions de la FINUL (Forces intérimaires des Nations Unies au Liban), les qualifiant d’inacceptables .
Du côté des Nations Unies, l’inquiétude grandit quant à la crise humanitaire au Liban et à Gaza. Selon un porte-parole de l’ONU, les attaques israéliennes contre les infrastructures civiles et les camps de réfugiés risquent d’aggraver encore la situation des populations déplacées, créant une « crise de déplacement de masse » si les bombardements se poursuivent .
5) Informations diverses :
La crise humanitaire au Liban et à Gaza
La situation humanitaire au Liban et à Gaza est alarmante. Selon les rapports, les hôpitaux du sud du Liban sont débordés, et les services de secours peinent à accéder aux zones touchées par les frappes israéliennes. À Siddiqin, un centre médical a été directement ciblé par une frappe, tuant un civil et en blessant un autre . À Gaza, la situation est encore plus grave, avec des frappes régulières sur des camps de réfugiés, des hôpitaux et des écoles. Les infrastructures médicales, déjà fragiles, sont incapables de faire face au flux massif de blessés, exacerbant la crise humanitaire dans la région.
Un autre aspect crucial de cette crise est le sort des civils déplacés. Des milliers de familles ont fui les zones de conflit, se réfugiant dans des abris temporaires improvisés dans des écoles, des mosquées et des centres communautaires. À Jabalia, une attaque a touché un camp de réfugiés, tuant au moins 20 personnes et blessant plusieurs autres. Ces frappes sur des cibles civiles alimentent la panique parmi les populations locales, qui craignent pour leur sécurité .
