Une dénonciation de l’hystérie sur l’OTAN
Le ministre des Affaires étrangères américain, Marco Rubio, a dénoncé une « hystérie » entourant l’engagement du président Donald Trump envers l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Il a pris la parole pour répondre aux inquiétudes exprimées par certains alliés.
Rubio a affirmé que les spéculations sur un possible désengagement des États-Unis de l’OTAN sont exagérées. Selon lui, cette agitation manque de fondement et ne reflète pas la position réelle de l’administration Trump.
Il a tenu ces propos devant des journalistes juste avant son premier sommet avec ses homologues des pays membres de l’OTAN à Bruxelles. Cette déclaration visait à calmer les tensions et à réaffirmer l’intention américaine face à l’alliance.
Un soutien clair de Trump à l’OTAN
Rubio a déclaré que « le président Trump a dit clairement qu’il soutient l’OTAN ». Il a insisté sur la clarté de cette position, soulignant que Trump a exprimé son appui à l’organisation à plusieurs reprises.
Il a ajouté que les États-Unis « resteront dans l’OTAN », mettant ainsi un terme aux rumeurs d’un retrait. Cette assurance a été formulée pour dissiper les doutes parmi les partenaires européens de l’alliance.
Rubio a répété que cet engagement est ferme de la part de Washington. Il a présenté le soutien de Trump comme une garantie que l’OTAN demeure une priorité pour les États-Unis, malgré des critiques antérieures du président sur son fonctionnement.
Cette prise de position a été faite pour renforcer la confiance des alliés avant les discussions à Bruxelles, où Rubio rencontrera les autres ministres des Affaires étrangères de l’OTAN.
Une exigence d’augmentation des dépenses défense
Rubio a appelé les pays membres de l’OTAN à porter leurs dépenses de défense à 5 % de leur produit intérieur brut (PIB). Il a présenté cette demande comme une attente explicite des États-Unis envers ses partenaires au sein de l’alliance.
Il a expliqué que Washington souhaite que cet objectif soit respecté par tous les membres. Selon lui, une telle augmentation est indispensable pour assurer la capacité de l’OTAN à répondre aux défis sécuritaires actuels.
Rubio a insisté en disant : « Nous nous attendons à ce que les pays de l’OTAN augmentent leurs dépenses défense à un niveau de 5 % de leur PIB ». Cette proposition dépasse largement l’objectif actuel de 2 % fixé par l’organisation en 2014.
Cette exigence vise à renforcer la puissance militaire collective de l’OTAN, tout en demandant une contribution financière plus importante des autres pays, un point souvent mis en avant par Trump dans ses déclarations passées.
Une réunion clé à Bruxelles
Rubio s’est exprimé avant de participer à son premier sommet avec les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN à Bruxelles. Cette réunion marque sa première rencontre officielle avec ses homologues depuis sa prise de fonction.
Il a utilisé cette occasion pour réaffirmer l’engagement des États-Unis envers l’OTAN. « Nous resterons dans l’OTAN », a-t-il déclaré, soulignant que ce sommet serait un moment pour clarifier la position américaine face aux alliés.
Rubio a également indiqué que la question de l’augmentation des budgets défense serait un sujet central des discussions. Il a mis en avant cette réunion comme une opportunité pour pousser sa demande de dépenses à 5 % du PIB auprès des autres membres.
Cette rencontre à Bruxelles permettra à Rubio de défendre la ligne de Washington, tout en abordant les préoccupations des pays partenaires sur l’avenir de l’alliance sous l’administration Trump.
Une clarification face aux doutes
Rubio a cherché à lever les doutes sur l’engagement de Trump envers l’OTAN en affirmant que « le président a dit clairement qu’il soutient l’OTAN ». Il a présenté cette déclaration comme une réponse directe aux incertitudes exprimées par certains alliés.
Il a dénoncé l’ »hystérie » autour de cette question, estimant que les craintes d’un retrait américain sont amplifiées sans raison valable. Cette clarification avait pour but de rassurer les membres de l’OTAN sur la continuité de l’implication des États-Unis.
Rubio a réaffirmé que « nous resterons dans l’OTAN », une promesse visant à consolider la confiance des partenaires. Il a insisté sur le fait que cette position correspond aux déclarations publiques de Trump, malgré les réserves passées du président sur les contributions inégales des membres.
Cette volonté de rassurer s’accompagne d’une pression pour que les alliés augmentent leurs dépenses, Rubio liant le soutien américain à une responsabilité financière plus équitable au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.