La pollution à Beyrouth. Crédit Photo: Libnanews.com
La pollution à Beyrouth. Crédit Photo: Libnanews.com

Une relative nappe de pollution – son épaisseur est moins importante à vue de nez que celles des années précédentes – a envahi l’atmosphère de la capitale libanaise Beyrouth, amenant une partie de la population à craindre les conséquences de celle-ci.

Alors que le Liban est toujours touché par la crise, les polluants liés au trafic routier ont en effet diminué, notent les observateurs. Cependant, d’autres sources de polluants ont augmenté, comme ceux liés au fonctionnement des moteurs de quartier indispensables face aux coupures de courant du réseau public ou encore à l’incendie de certains déchets.

Face à cette situation, certains résidents de la capitale ont décidé de ressortir leurs masques comme durant la période de la COVID. Autre gain pour ces personnes, ils sont moins sensibles aux allergies saisonnières.

Avant la crise déjà, le coût économique de la pollution atteignait 1.4 milliards de dollars, soit l’équivalent de 2% du PIB et constitue donc depuis un fardeau supplémentaire pour la population déjà impactée par la crise économique, notamment en raison de son impact sanitaire. Des études publiées les années précédentes estimaient le nombre de cancers liés à la pollution de 250 cas de cancers pour 10 000 habitants contre une moyenne régionale de 180 cas. Le nombre même de décès prématurés liés à la pollution de l’air par des énergies fossiles serait de 2 700 personnes en 2018, soit une proportion de 4 décès pour 10 000 habitants.

Cette différence démontre qu’il y a un facteur environnemental – la pollution – qui entre en compte et qu’il s’agit de l’éliminer.

Newsdesk Libnanews
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