Tag: frontière libano-syrienne

#DIPLOMATIE: Joseph Aoun a reçu Morgan Ortagus à Baabda pour évoquer le sud du Liban, le retrait israélien, la frontière libano-syrienne et les réformes anti-corruption. Avec Natasha Francesca et Lisa Johnson, elle a tenu une réunion constructive, précédée d’un tête-à-tête de 30 minutes. Nawaf Salam a poursuivi les discussions dans la foulée.

#ACTU: Le président libanais Joseph Aoun a effectué une visite officielle à Paris, marquant sa première sortie diplomatique hors du Moyen-Orient depuis son élection. Reçu par Emmanuel Macron, il a abordé des sujets clés comme la souveraineté du Liban, les réformes économiques, le retour des réfugiés syriens et la sécurisation des frontières. Les deux chefs d’État ont affiché leur volonté de renforcer la coopération bilatérale et de stabiliser durablement le pays, dans un contexte régional tendu marqué par des frappes israéliennes récentes.

Depuis plusieurs jours, des combats violents opposent les forces syriennes et des clans libanais près de la frontière, notamment dans la région de Hermel. Le président libanais Joseph Aoun et son homologue syrien Ahmad al-Sharaa cherchent à coordonner leurs actions pour contenir la situation. Cependant, la présence de groupes armés et la porosité de la frontière compliquent toute stabilisation. L’enlèvement récent de soldats syriens met en lumière la montée des tensions et les risques d’escalade.

Les tensions entre Israël et le Hezbollah s’intensifient après des frappes israéliennes dans la vallée de la Bekaa. L’armée israélienne accuse le Hezbollah de violer le cessez-le-feu en envoyant un drone de surveillance vers Israël. Le Hezbollah dénonce une "agression flagrante". Alors qu’Israël doit achever son retrait du Liban avant le 18 février, la situation pourrait dégénérer en un nouveau conflit. Les États-Unis appellent les deux parties à respecter l’accord de trêve.

La Sécurité d’État libanaise a mené une opération majeure à Akkar, arrêtant un suspect clé dans le trafic d’armes entre la Syrie et le Liban. Lors de la perquisition, 25 fusils Kalachnikov, un fusil BKC et des munitions ont été saisis. Ce démantèlement souligne l'importance des efforts des forces libanaises pour sécuriser les frontières, dans un contexte de prolifération des activités illégales. Une enquête est en cours pour déterminer l’étendue de ce réseau criminel.

Le 10 décembre 2024, un groupe armé venu de Syrie a franchi la frontière à Kfarqouq, suscitant l’inquiétude des habitants et des autorités. Cet incident intervient dans un contexte marqué par la chute de Bachar al-Assad, qui a laissé des zones frontalières hors de contrôle. Les Libanais craignent une infiltration djihadiste similaire à celle d’Aarsal en 2014, rappelant la nécessité urgente de sécuriser les frontières et d'intensifier la coopération régionale.

Lundi, un grand nombre de Syriens fuyant leur pays se sont massés au point de passage de Masnaa, à la frontière libanaise, tentant dans certains cas de contourner les contrôles de la Sûreté générale. Selon les autorités libanaises, cette situation inhabituelle résulte de l’absence des forces de sécurité syriennes à Jdeidet Yabous. En coordination avec l’armée et les Forces de sécurité intérieure, la Sûreté générale a repoussé les entrées illégales, n’autorisant l’accès qu’aux personnes répondant aux critères en vigueur. Des renforts ont été déployés afin de contrôler cet afflux, renforçant ainsi la vigilance aux abords de la frontière libano-syrienne.

La guerre en Syrie continue de redéfinir les équilibres régionaux tout en impactant profondément le Liban. Avec des millions de réfugiés, une frontière instable et des tensions politiques internes, le Liban subit de plein fouet les répercussions de ce conflit. Les récents développements, tels que la prise d’Alep et de Hama par l’opposition syrienne, suscitent des inquiétudes quant à une propagation des tensions. Le pays doit conjuguer efforts sécuritaires, humanitaires et économiques pour préserver sa stabilité.

L’armée libanaise est confrontée à un double défi : garantir la sécurité au Sud dans le cadre de la résolution 1701 et protéger la frontière syrienne contre les infiltrations salafistes. Cette double mission met en lumière des contraintes logistiques, humaines et financières, exacerbées par la crise économique. Tandis que les tensions augmentent, des solutions comme un soutien international accru et des réformes structurelles apparaissent indispensables pour renforcer la capacité de l’armée à stabiliser le Liban.