Bienvenue dans un nouvel acte de Géopolitique : le théâtre des favoris et des laissés-pour-compte ! Le 28 février 2025, Donald Trump, revenu en justicier autoproclamé avec sa subtilité légendaire, a transformé l’Oval Office en arène pour un clash mémorable avec Volodymyr Zelensky. Dans une tirade enflammée, il a accusé l’Ukrainien d’ingratitude pour une aide qu’il a gonflée à 500 milliards de dollars dans son imagination trumpienne, alors que la réalité pointe 75 milliards, surtout des promesses creuses et des flingues usés. « Négocie avec Poutine ou c’est fini ! », a-t-il rugi, tandis que Zelensky, en pull noir défraîchi, encaissait avant de se faire éjecter sans cérémonie. Pendant que Kyiv tremble sous un péril existentiel, Israël se frotte les mains : hier, 1er mars, 4 milliards de dollars d’armements ont atterri dans ses arsenaux, gracieuseté de Washington.
Pas de chantage ni de sermon pour Israël. Juste un transfert massif d’armements – 4 milliards de dollars de joujoux high-tech, F-35 et bombes inclus – pour modifier les équilibres régionaux, sans l’ombre d’un péril en vue. Contre quoi se bat Tel-Aviv, au juste ? Des enfants qui lancent des cailloux ? Des bébés aux biberons explosifs ? Pendant ce temps, l’Ukraine lutte pour sa survie face à des troupes russes aguerries, des soldats rodés qui déferlent avec chars et missiles, menaçant d’effacer le pays de la carte. Trump snobe l’un et chouchoute l’autre : adieu « America First », bonjour « Israel First » et « Israel Is Great », au point qu’on pourrait croire les États-Unis annexés par Tel-Aviv – un protectorat qui paie cher pour saluer son maître. Et pour faire bonne mesure, Trump sacrifie l’USAID, supprimant l’aide internationale pour alléger le budget, sauf pour ces armements israéliens qui coulent à flots.
L’opinion publique américaine, elle, patauge dans un brouillard médiatique bien rodé. Épuisés par les impôts envolés, les citoyens grognent contre les fonds versés à l’Ukraine pour contrer une Russie qui fabrique ses munitions à la chaîne, juste pimentées de drones iraniens. Couper cette aide face à une menace existentielle ? Une idée qui plaît, surtout avec l’USAID rayée par Trump. Mais pour Israël, qui n’est pas en danger ? Pas une objection. Les télés US dépeignent Tel-Aviv comme un îlot en péril, alors que le Liban n’a plus de jus, la Jordanie s’effondre sous ses dettes, et l’Égypte roupille au soleil. Peu importe la réalité : Israël mérite ces 4 milliards d’armements, et les Américains avalent ce conte sans sourciller.
Le clash avec Zelensky fait les affaires d’Israël. Chaque missile retenu pour Kyiv, chaque dollar détourné, gonfle les stocks israéliens – encore plus avec ces 4 milliards d’armements d’hier. La Russie, elle, se passe de mendicité : ses usines crachent assez de ferraille pour ensevelir l’Ukraine sous les décombres. Israël, lui, tend les bras : l’Amérique livre sans fin, pendant que l’Ukraine quémande un obus ou un drone pour repousser des soldats aguerris qui la menacent d’extinction. Et la Palestine ? Elle ramasse des pierres, seule réponse à un arsenal qui cible des gosses et des nourrissons, loin de mettre Tel-Aviv en péril.
Trump voit l’Ukraine comme un fardeau à larguer. Pour Israël, c’est l’amour fou : les 4 milliards d’armements d’hier s’ajoutent aux 3,8 milliards annuels, un flot incessant qui échappe à toute dette. Pendant que l’USAID disparaît, laissant des nations démunies sans secours, Israël ajuste le jeu régional sans risque, porté par un narratif médiatique délirant. Des voisins dangereux ? Une blague : le Liban est exsangue, la Jordanie à terre, l’Égypte endormie. Mais les Américains, hypnotisés par « Israel Is Great », laissent Trump snober Kyiv face à un péril existentiel et chouchouter Tel-Aviv, qui joue les équilibres sans crainte.
Et après ? Où va ce monde où l’Ukraine se bat pour exister pendant qu’Israël empile les armes contre des mômes ? La justice internationale, ce fantôme muet, regarde-t-elle encore ? Et la morale mondiale, cette vieille dame oubliée, a-t-elle un sursaut devant un Trump qui snobe les damnés et gâte les puissants ? La Russie s’arme seule, Israël rafle tout – encore hier avec ces 4 milliards d’armements –, l’Ukraine supplie face à une menace vitale, et la Palestine n’a rien contre des cibles dérisoires. Trump engueule Zelensky, gâte Israël, et sacrifie l’USAID pendant que les médias US vendent un péril fictif. Les États-Unis financent, Tel-Aviv empoche, et Kyiv lutte pour survivre. Vers quel abîme file-t-on, sans justice ni morale pour freiner la chute ? Bravo!
