Une femme a été assassinée en plein quartier de Ras el Nabeh à Beyrouth, ce lundi. Le meurtrier serait son mari, indique-t-on de source médiatique.

Selon la chaine de télévision MTV, une vidéo montrerait Fadi Askar, dont la tête serait encagoulée, tirer plus de 4 fois à l’aide d’un fusil à pompe sur son épouse Nada.  Cette dernière serait décédée sur le coup. Il aurait tenté de fuir la scène du crime à bord d’un véhicule de location, montrant que son geste aurait été prémédité. Les forces de sécurité ont cependant réussi à appréhender le meurtrier et ont procédé aux constat d’usage.

Le couple aurait connu de nombreux problèmes conjugaux, amenant son épouse à vivre séparément avec ses filles.

Les actualités judiciaires libanaises restent marquées par des affaires de violence à l’encontre des femmes en dépit de l’adoption en 2014 d’une loi punissant les violences domestiques suite à l’assassinat de plusieurs femmes sous les coups de leurs maris. Ces crimes sont désormais passibles de la peine de mort.
Jusqu’à l’adoption de cette loi, les crimes conjugaux étaient en effet considérés comme étant des crimes d’honneur bénéficiant de peines allégées en raison de circonstances atténuantes et qui étaient jusqu’à cette date considérés comme non prémédités. Cette notion juridique avait déjà été abrogée par un amendement l’article 562 du code pénal en 2011. On reste cependant dans l’attente des premiers jugements d’application de la loi de 2014.

En décembre dernier, une diplomate britannique, Rebecca Dykes a été violée et tuée par un chauffeur de la société Uber. L’affaire largement médiatisée avait choquée le pays.

Newsdesk Libnanews
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