Revue de presse du 30 septembre: les raids israéliens continuent à décimer des familles entières

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1. Actualité Locale : Intensification des Conflits au Liban

Le Liban traverse une période extrêmement critique marquée par une escalade sans précédent des attaques israéliennes. Selon des rapports locaux, Israël a intensifié ses frappes sur plusieurs régions du sud du Liban et de la Bekaa, causant la mort de nombreux civils et combattants du Hezbollah. L’Agence Nationale d’Information (ANI) rapporte que 14 secouristes ont perdu la vie en seulement deux jours, soulignant la brutalité des bombardements israéliens, notamment à Ain el-Dilb, près de Saïda, où une attaque a fait 24 morts et 29 blessés.

Les frappes visent également des infrastructures de Hezbollah, incluant des laboratoires de production de missiles et des dépôts d’armes. Le chef militaire Mohammed Dahrug a été tué lors d’une frappe en Bekaa, rapportent les « Nouvelles du Moyen-Orient ». Malgré ces pertes, le Hezbollah continue de riposter avec des tirs de roquettes sur le nord d’Israël, notamment sur la ville de Safed. Cette intensification des hostilités ne montre aucun signe de répit, malgré les appels à la cessation des attaques israéliennes par plusieurs acteurs internationaux.

Les bombardements israéliens ont également touché des infrastructures civiles, aggravant la situation humanitaire déjà catastrophique. La « Croix-Rouge Libanaise » signale que des milliers de personnes ont été déplacées, tandis que des centres de santé ont été gravement endommagés. Selon le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, le nombre de déplacés internes pourrait atteindre un million dans les prochaines semaines.

2. Actualité Régionale : Expansion des Conflits et Implication de la Région

Le conflit israélo-libanais s’inscrit dans une dynamique plus large d’instabilité régionale. La guerre s’étend désormais au-delà des frontières libanaises, impliquant plusieurs autres acteurs. Le journal « Asharq Al-Awsat » rapporte que des bases des Houthistes au Yémen ont été ciblées par Israël en réponse au tir d’un missile balistique vers le territoire israélien. Cela témoigne de la propagation des tensions à travers toute la région, du Liban à Gaza en passant par la Syrie et le Yémen.

En Syrie, des attaques aériennes israéliennes se sont multipliées, visant des positions proches de la frontière libanaise et des installations supposées abriter des troupes iraniennes et du Hezbollah. Ces frappes s’ajoutent à une longue série d’incursions israéliennes en territoire syrien, accentuant les risques d’une confrontation directe avec l’Iran. Selon des sources, les dirigeants iraniens ont affirmé leur soutien indéfectible au Hezbollah et condamné fermement l’assassinat de Hassan Nasrallah, le qualifiant d’« agression barbare ».

L’axe de résistance, composé de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et des factions palestiniennes comme le Hamas, semble déterminé à riposter. Le journal « Al-Mayadeen » rapporte que des missiles de longue portée ont été tirés depuis le Liban et Gaza, infligeant de lourdes pertes aux forces israéliennes stationnées près de la frontière. En réponse, Israël prépare une possible invasion terrestre du sud du Liban, une perspective qui rappelle la guerre de 2006 et qui inquiète la communauté internationale.

3. Actualité Internationale : Réactions et Efforts Diplomatiques

À l’échelle internationale, les réactions à cette crise se multiplient. Le président français Emmanuel Macron a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à Beyrouth pour tenter de médiatiser un cessez-le-feu. Paris reste particulièrement attentif à la situation libanaise, tant pour des raisons historiques que stratégiques. Lors de sa visite, Le Drian a rencontré des dirigeants libanais et des membres de la société civile, plaidant pour une solution politique et la mise en œuvre du Résolution 1701 de l’ONU, qui appelle au désarmement des milices au Liban.

Cependant, les efforts diplomatiques semblent limités face à l’intransigeance israélienne. Le « Washington Post »souligne que les États-Unis continuent de soutenir Israël, justifiant les frappes comme une « légitime défense » face aux menaces du Hezbollah et des factions palestiniennes. Néanmoins, certains responsables américains, dont le secrétaire d’État Antony Blinken, expriment en privé leurs craintes quant à l’escalade du conflit et ses répercussions sur la stabilité régionale.

La Russie, quant à elle, a condamné les attaques israéliennes et appelé à une cessation immédiate des hostilités. « TASS », l’agence de presse russe, rapporte que le Kremlin craint que la poursuite des frappes ne déstabilise encore davantage le Proche-Orient, une région où Moscou possède des intérêts stratégiques majeurs, notamment en Syrie. La position de la Russie est partagée par la Chine, qui appelle également à une résolution pacifique du conflit sous l’égide des Nations Unies.

En parallèle, les Nations Unies et l’Union européenne ont intensifié leurs appels en faveur d’une trêve humanitaire. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a publié un rapport alarmant sur la situation humanitaire au Liban, précisant que les infrastructures sanitaires et d’hébergement sont au bord de l’effondrement. L’UE, par la voix de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a débloqué une aide d’urgence de 10 millions d’euros pour soutenir les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur du Liban.

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Newsdesk Libnanews
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