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Point de la situation à 18 heures: Des chars israéliens ont pénétré dans une base de la FINUL

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La situation au Liban continue de se dégrader avec l’intensification des frappes israéliennes et la montée des tensions à la frontière sud du pays. Voici une mise à jour complète des événements récents, incluant les bombardements, les initiatives politiques et diplomatiques, ainsi que les informations diverses.

1) Nouvelles du front :

Au cours des dernières heures, les affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne se sont intensifiés. L’armée israélienne a annoncé la capture d’un combattant du Hezbollah dans un tunnel situé dans le sud du Liban. Par ailleurs, 22 soldats israéliens ont été blessés lors d’opérations le long de la frontière libanaise, dans des combats contre des unités du Hezbollah. Des tentatives d’infiltration israéliennes près du village de Ramia ont donné lieu à des affrontements violents. Le Hezbollah a revendiqué plusieurs attaques, y compris le bombardement de positions israéliennes à la frontière.

Israël a également rapporté avoir intercepté cinq roquettes tirées depuis le Liban après que des sirènes d’alerte ont retenti dans le nord du pays, notamment à Haïfa.

Israël, de son côté, demande le retrait des forces de la FINUL des zones de combat dans le sud du Liban. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que la présence de la FINUL dans ces zones risquait de faire d’eux « des otages du Hezbollah ». Ce commentaire fait suite à plusieurs incidents impliquant la FINUL, notamment un épisode où deux chars israéliens ont franchi la ligne bleue, pénétrant dans une zone contrôlée par la FINUL à Ramia, avant de se retirer après 45 minutes.

De plus, 15 soldats de la FINUL ont récemment souffert de problèmes de santé à cause de la fumée émanant des frappes israéliennes près de leur position. Cet incident illustre les risques croissants auxquels la FINUL est confrontée dans cette situation de plus en plus volatile.

2) Informations sur les bombardements :

Les frappes israéliennes se sont poursuivies dans le sud et l’est du Liban. Voici les principaux lieux touchés :

  • Burj al-Shamali (région de Tyr) : Un raid aérien israélien a ciblé cette zone, causant des destructions majeures.
  • Arsal (région de la Békaa) : Des frappes ont touché les environs de cette ville située à la frontière avec la Syrie.
  • Siddiqin et Deirantar (sud du Liban) : Plusieurs maisons ont été détruites, avec des victimes signalées dans ces deux localités.
  • Nabatieh al-Fawqa : Une maison située à proximité de la station de carburant Ghazal a été détruite par un raid aérien.
  • Marjeyoun : Trois membres de l’armée libanaise ont été blessés lors d’une frappe aérienne.

Des frappes aériennes israéliennes ont également ciblé d’autres zones, notamment les villes de HanawiyahQlaila, et Yater dans le sud du Liban, ainsi que Mashghara dans la vallée de la Békaa.

3) Initiatives politiques locales :

Sur le plan politique interne, les déclarations se multiplient au sein de la classe politique libanaise, alors que la pression monte dans le pays. Gebran Bassil, leader du Courant patriotique libre, a mis en garde contre les tentatives visant à « vider le Liban de sa population chiite », affirmant que cela pourrait entraîner une déstabilisation profonde et une guerre civile.

De son côté, le Premier ministre par intérim Najib Mikati a réitéré l’importance de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, soulignant que le Liban restait engagé dans la mission de la FINUL et appelant la communauté internationale à prendre position contre les agressions israéliennes.

4) Initiatives diplomatiques :

Les efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit peinent à progresser. Le chef du Mossad a indiqué avoir reçu des « signaux importants » de la part de l’Iran et du Hezbollah concernant une possible solution diplomatique, mais a précisé que cette issue devait inclure la libération des otages.

Cependant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a intensifié la pression sur les Nations Unies, exhortant le secrétaire général de l’ONU à retirer les forces de la FINUL des zones de conflit dans le sud du Liban, affirmant que ces forces risquent de devenir « des otages du Hezbollah ».

L’Iran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a déclaré que la région était sur le point de sombrer dans un conflit généralisé et que l’Iran était prêt à intervenir si nécessaire, tout en précisant qu’il préférait éviter une guerre totale.

5) Informations diverses :

Parallèlement aux bombardements en cours, le Liban continue de subir de graves conséquences humanitaires. Les attaques israéliennes ont causé des dommages importants aux infrastructures et ont entraîné le déplacement de 1,2 million de personnes à travers le pays. Le ministère de la Santé libanais a rapporté un bilan provisoire de 2 229 morts et 10 380 blessés depuis le début des hostilités, en majorité des civils, y compris des femmes et des enfants.

La Croix-Rouge libanaise a également été touchée dans ses efforts de secours. À Sirbin, une équipe a été blessée après qu’un raid aérien a frappé la zone pour la seconde fois alors que les secouristes étaient en train de porter assistance aux victimes d’une première frappe.

Enfin, des mouvements diplomatiques et de solidarité internationale se poursuivent. Un avion d’aide humanitaire en provenance de l’Arabie Saoudite est arrivé à Beyrouth, marquant une nouvelle étape dans le soutien international aux populations affectées par le conflit.

Le bilan global reste provisoire, les opérations militaires se poursuivant intensément dans plusieurs régions.

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